Accueil Economie et société Conakry : Ces femmes qui vivent de la sueur de leurs fronts !

Conakry : Ces femmes qui vivent de la sueur de leurs fronts !

« Casser des cailloux » pour survivre, c’est une activité épousée par de nombreuses mères de familles. Elles disent pratiquer cette activité pour pouvoir survivre dignement. Cependant, ces femmes sont exposées au soleil et à la poussière.

Fatoumata Balou,  veuve travaille dure pour subvenir aux besoins de sa petite famille

« Mon mari est décède il y a de cela plusieurs années et mes enfants sont des mineurs. La famille de mon mari n’a pas accepté de me soutenir et je n’ai pas de moyens pour faire le commerce. Je me suis lancée dans ce travail très dur. Mais, Alhamdoulillahi, j’arrive à supporter les études de mes trois enfants. Malgré que c’est une école publique, je dois leur acheter des fournitures scolaires et m’occuper de leurs nourritures et autres »

Mariame Diallo connait les prix de son commerce

« Je suis dans ça par manque de moyens mais au lieu de rester à la maison à quémander, je préfère faire ça nous vendons un tas qui équivaut à un chargement à 500,000 fg. Mais, les gens discutent jusqu’à 350,000. C’est un travail très dur. Mon mari ne vit plus et ma famille n’a pas assez de moyens »  a entonné cette dame

Abdoulaye Sow client préfère acheter ses charges dans les mains de ces femmes : «  je viens ici souvent acheter du gravier pour mon travail qui est la maçonnerie. Quand mon patron me charge de le faire. Elle  travaille dans des conditions pitoyables. C’est pour ça, si le travail que je fais n’est pas un grand chantier, je viens ici acheter » dit-il.

Par Aïssatou Bah pour couleurguinee.com

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