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jeudi, mars 28, 2024

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La culture maraîchère : Les femmes qui s’y adonnent souffrent

A Demoudoula, dans la commune de Ratoma, des femmes font la culture maraîchère, une activité génératrice de revenue pour elles. Elle récoltent des feuilles de patates, de maniocs qu’elle revendent à des clients. Ceux qui passent par le pont qui relient Kaporo rails à Nongo voient ces femmes à l’oeuvre. Elles constituent la couche qui exerce le plus cette activité. Mais, elles ne restent pas sans difficultés.

Jacqueline une de ces femmes maraichères parle de cette activité.

« Je suis dans cette activité depuis 5ans et, elle me permet de subvenir à mes besoins et d’alléger certaines charges de la famille. Mais, la pluie de Conakry pollue parfois toutes les feuilles. Il y a aussi ces ordures  versées à côté de la rivière. Et si le vent souffle beaucoup, ça vient aussi se poser entre les feuilles »  A-t-elle dit.

La pluie a tout pollué et il faut débarrasser les feuilles de ces saletés souligne Victoria une autre femme.

« C’est un travail qui nous permet de survivre. Quand nous cueillons les feuilles, nous les revendons aux étalagistes. Les tas sont grands et un tas peut coûter entre 3000 et 5000 francs guinéens en fonction de la période. Elles aussi divisent les tas pour revendre. Pendant la saison sèche, nous puisons de l’eau dans les puits pour arroger nos feuilles »  rappelle-t-elle.

Ces femmes demandent l’aide des autorités guinéennes pour leur permettre de faciliter l’irrigation de ces différentes zones d’exploitation.

Par Aissatou Bah pour couleurguinee.com

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