L’arsenal juridique de la lutte contre la corruption en Guinée après la prise du décret du Président de la République sur le formulaire de déclaration des biens. C’est le menu d’une conférence de presse animée ce jeudi par le Conseil national des organisations de la société civile guinéenne (Cnoscg)
Dansa Kourouma le président du CNOSCG avec ses collègues ont fait le débat.
« On a fait cet exercice pour permettre aux citoyens guinéens et à tous les acteurs engagés dans la lutte contre la corruption de connaitre les enjeux, les défis mais aussi les insuffisances qui rendent le processus inefficace. Et permettre de corriger cette faiblesse juridique et constitutionnelle pour que l’action contre la corruption puisse être efficace. Faire des recommandations aux parties prenantes, c’est à dire aux autorités, à la population et à la presse pour la mise en place d’une alliance en sensibilisant pour que l’opinion s’indigne car l’indignation est le premier facteur pour la réussite contre la corruption » a dit Dansa Kourouma
Pour cet acteur les raisons qui font que la corruption se porte bien en Guinée, c’est parce que chacun de son côté encourage les cadres qui l’entourent à voler l’argent de l’Etat. Il y a la superposition institutionnelle du fait qu’il n’y a pas une coordination et aussi le manque d’indépendance des structures. » Ceux qui sont corrompu de plus, c’est l’élite » martèle Dansa Kourouma
Par Aïssatou Diallo pour couleurguinee.com