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Kankan : L’officier d’Etat civil met en garde les marraines aux seins en l’air

Quelques jours nous séparent de 2021. Et les services publics commencent à dresser les bilans de leurs activités au titre de l’année 2020. L’Etat civil de la mairie de Kankan, dans un entretien accordé à couleurguinee a donné les statistiques des mariages célébrés et des cas de décès enregistrés dans la commune urbaine.

Malgré les restrictions liées à la pandémie de Coronavirus, les locaux de la mairie de Kankan, en particulier l’Etat civil, ont connu l’affluence. Selon Madame Diallo Doussou Keita, officier déléguée de l’Etat civil à la commune urbaine de Kankan, 339 mariages ont été célébrés cette année.

« Au titre de l’année 2020, les mariages qu’on a eus à célébrer sont les suivants, au mois de janvier 44 mariages, février 41,  mars 17, avril 6, mai 2, juin 10, juillet 1,  Aout 41, septembre 35, octobre 3, novembre 47, décembre 53 mariages célébrés pour le moment » A-t-elle fait savoir.

Cette dame est confrontée à plusieurs difficultés liées à son travail. A croire Madame Diallo, outre l’indiscipline des invités, les mariés aussi ne respectent guère les horaires de célébration du mariage.

« Les difficultés que nous rencontrons ici, d’abord les gens qui viennent accompagner les mariés, les invités des mariés,  nous causent trop de problèmes. Ils n’ont pas de respect envers nous. Ils ne nous écoutent pas et le manque de respect des heures, ils nous donnent des heures qu’ils ne respectent pas » A-t-elle précisé

Elle lance un appel à qui de droit

« Les marraines qui viennent derrière les mariés, elles n’ont qu’à s’habiller très bien, elles viennent avec les seins dehors, en tout qu’à, toutes marraines qui viendraient derrière les mariés, ici maintenant mal habillées et que je vois leurs seins devant moi,  je l’ai mettrais dehors » a-t-elle menacé.

Dans la commune urbaine de Kankan, les citoyens déclarent difficilement les cas de décès. A croire Dame Diallo, seulement 81 cas de décès ont été enregistrés au titre de l’année 2020

Par Mariame Siré Traoré pour couleurguinee.com

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