Accueil Actu Crise sociale à Macenta : Des jeunes ressortissants haussent le ton

Crise sociale à Macenta : Des jeunes ressortissants haussent le ton

Ce samedi 09 janvier à Kipé, la Coopération des Paysans pour le Développement Agricole en Guinée (COPADAG), a animé un point de presse sur le thème : « Point sur la genèse de la ville de Macenta et réaction sur la situation sociale qui prévaut. »

Suite aux événements malheureux survenus à Macenta au sujet de l’inauguration de la Résidence du patriarche les 26 et 27 décembre 2020, ayant entrainé selon cette structure vingt-deux (22) morts et de nombreux blessés ainsi que des dégâts matériels importants. Ces jeunes Loma de Macenta résidents à Conakry regrettent « ces actes de « barbarie ».

Benjamin Béavogui, était leur porte-parole : « Nous adressons nos condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et souhaitons un rétablissement rapide aux blessés. Par méconnaissance de l’histoire générale de la Guinée qui reconnaît le statut d’autochtones aux peuples de la Forêt dont les Toma ou Loma à Macenta, les Kpelè à N’Zérékoré, les Könö à Lola, les Manon à Yomou et les Kissi à Guéckédou et Kissidougou, des personnes continuent de propager des contrevérités. Qui peut contester l’administrateur colonial Jacques Germain et l’écrivain Domi Jean-Marie DORE ? Les Toma, se sont d’abord sédentarisés en pays Kouranko et Kissi actuels vers 1570-1600, Avant de descendre en trois vagues successives vers Macenta ou ils n’ont trouvé sur les lieux aucune espèce de vie humaine avant de rencontrer les Kpélé à l’Est. On parle de Malinké et de Konianké au nord de Macenta. Les Konianké y avaient formé un royaume en 1864 notamment à Kouankan. La Tombe du fondateur de Macenta, Massa KOIVOGUI existe. La marque de la langue Toma sur le nom de la ville (Massata devenu par déformation Macenta), les collines et plateaux environnant la commune urbaine de Macenta nommés en toma (Kpainghizé, etc » a-t-il rappelé

Les jeunes loma de Macenta résidant à Conakry, mettent en garde ces personnes contre toute falsification de l’histoire de la fondation de Macenta.

Ces jeunes encouragent I’Etat à « poursuivre l’enquête déjà ouverte et à accélérer la procédure judiciaire concernant les personnes arrêtées dans cette tragique affaire afin de libérer les Innocents et de rétablir la vérité historique de la fondation de Macenta ».

Mamadou Alimou Diop pour couleurguinee.com

Quitter la version mobile