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Babara Fofana de l’UFR : « Nous ne pouvons rien faire contre l’installation du président de la République »

La sollicitation du dialogue par l’Union des Forces Républicaines UFR fait l’objet de plusieurs commentaires au sein de l’opinion et de la classe politique guinéenne. Ce lundi 11 janvier 2021, Babara Fofana, membre du Bureau exécutif de cette formation politique, a expliqué ce qui a motivé son parti à faire cette demande. C’était dans l’émission Œil de lynx de la radio Lynx Fm.

« Nous n’allons pas écraser ce peuple de Guinée. Il faut qu’on sorte de là. Parce que nous voulons tous que la Guinée aille de l’avant. C’est pourquoi nous proposons le dialogue. Quand on parle de dialogue ce n’est pas au sens classique. Le dialogue il faut que ça soit dans un domaine précis. Cette fois-ci c’est un dialogue national qui doit normalement parler de l’avenir de la Guinée. Que tout le monde se prononce déçu et qu’on arrête une ligne dans laquelle toute la Guinée va se mettre. Voilà le problème de fond. Nous ne pouvons pas être négatif.  La réalité est en face de nous, nous sommes obligés de dire voilà la réalité qui est en face de nous. Nous ne pouvons rien faire contre l’installation du président de la République, nous ne pouvons rien faire contre la Constitution qu’on à mise sur place… Nous demandons à ce que les Guinéens se retrouvent et disent ce qu’il faut faire pour que ce pays s’en sorte. Parce que le problème devient compliqué », estime ce politique.

Bien que son parti opte pour dialogue, Babara Fofana dit cependant ne pas être intéressé par un poste dans le futur gouvernement.

« Je n’accepterai pas parce que tout simplement je vais que d’abord les problèmes de la Guinée soient posés sur la table et qu’ils soient résolus. Nous avons eu un ministre, Tall (Ancien Ministre de l’Elevage ndlr) dans le gouvernement d’Alpha Condé. Il a fait quoi ? On l’a empêché de travailler. Vous croyez qu’on va tomber encore dans ce piège-là ? ».

La résolution adoptée par le parlement sur les coordinations régionales a aussi inspiré cet ancien député.

« C’est une tradition, les coordinations. Ce n’est pas l’Assemblée qui doit décider de ça. Ce n’est pas une loi », a-t-il souligné

          Par Abdul Karim Barry Pour couleurguinee.com

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