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jeudi, avril 25, 2024

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Condamnation des journalistes de Nostalgie Guinée : La  réaction de Boubacar Yacine Diallo

Trois journalistes de la radio Nostalgie Thierno Madjou Bah, Ibrahim Lincoln Soumah et Sidy Diallo ont été condamnés hier mercredi à 2 mois de sursis et assujettis au paiement de 500.000 fg d’amendes.

C’est Sœur Marie Louise Barry, la directrice de l’école Saint Joseph de Cluney qui a porté plainte contre les journalistes en 2018 à cause d’un  numéro de l’émission «  Africa 2015 » dans laquelle, un enseignant licencié se serait plaint d’un licenciement abusif et a décrit certains cas, non conformes à des normes, de cette école.

Le juge Abdoul Gadiri Diallo du TPI de Kaloum a prononcé la peine dans ce dossier qualifié de «  diffamation et complicité » par le Tribunal de Première Instance de Kaloum

Ce jeudi, dans les « GG » de Espace Fm, Boubacar Yacine Diallo, le président de la Haute Autorité de la Communication HAC s’est prononcé sur ces condamnations de journalistes

« J’ai appris qu’ils ont été condamnés sur la base du code pénal, pour un chef d’accusation de diffamation par voie de presse. Je n’ai pas vocation de critiquer des décisions de justice ni même de les commenter. Je voudrais simplement rappeler que lorsqu’il y a diffamation par voie de presse c’est la loi sur la liberté de la presse qui s’applique et je pense que nul ne devrait aller au-delà de cette loi » indique le numéro 1 de la HAC dans les GG d’Espace Fm.

Bien que le législateur prévoit des dispositions en matière de délits ou de crimes par voie de presse, Boubacar Yacine Diallo estime que le juge d’instruction ne devrait pas condamner ces chroniqueurs sur la base du code pénal

« Maintenant,  il y  d’autres dispositions contenues dans la loi sur le cyber sécurité lorsque ce sont des cas de figures, cette loi s’appliquera » souligne-t-il.

Ce journaliste soutient que le ministre de la justice est attaché à l’application de la loi sur la liberté de la presse, et sur la loi du cyber sécurité. D’ailleurs il dit avoir confiance à son travail

« En tant qu’instance de régulation si ces cas étaient avérés, le juge jugeait en dehors de la loi sur la liberté de la presse concernant les délit de presse, nous pourrions attirer l’attention du ministre de la justice et même ses procureurs. Mais, je fais confiance à la justice. Il y a eu déjà des précédents où les juges se sont montrés intransigeants en appliquant la loi sur la liberté de la presse même si parfois il y a l’influence. Je pense que ces bons exemples vont inspirer tout le monde » pense-t-il

   Par Abdul Karim Barry Pour couleurguinee.com

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