A Kakoulima rails, secteur Kindiady dans la commune de Dubreka vit une fille attrayante aimée par les gens. A 16 ans et en classe de 5ème année à l’école primaire de Fassia rails, Houssainatou Diallo, traîne une grossesse de sept mois, à la surprise générale de sa famille. Elle est d’une timidité et d’une pudeur sans précédent. Le voisinage se perd en conjectures: ce sont ses maitres pour certains, ses amis de classes pour d’autres. Au micro de couleurguinee, elle ose enfin s’expliquer après 7 mois de silence pesant.
Selon elle, l’histoire qui se termine par cette grossesse a commencé un matin
« Je partais à l’atelier de couture où j’exerce depuis la fermeture des écoles pour cause de covid19, un jeune voisin, un maçon de profession m’a suivie et m’a demandé de venir avec lui. J’ai refusé tout en continuant mon chemin. Il me poursuit jusqu’à l’atelier, à 17heures, alors que je retournais à la maison, il m’a tendu un piège à côté du marché. Il m’a poussée dans un magasin, dans le marché en chantier, m’a soulevée la jupe, a déchiré mon slip et m’a violée. Après son acte, j’ai vu du sang que j’ai essuyé avec un mouchoir et j’ai continué à la maison, sans explications. Quelques temps après, mon ventre a commencé à pousser » explique cette fille
Sa maman, une vendeuse de galette dans une école privée d’à côté, très dévastée explique aussi ce qu’elle récent
« Je n’ai jamais soupçonné quoi que ce soit. Quand j’ai vu son ventre pousser, j’ai cru à une maladie. Après, on me dit que c’est une grossesse. Quand je l’ai interrogée sur l’auteur. Elle me dit que c’est un jeune maçon et gardien d’une villa qui se trouve à côté de la mosquée. On l’appelle DeGaulle. Quand nous y sommes allées, nous avons tapé le portail, dès qu’il nous a vues, il a refusé d’ouvrir. On y resté jusqu’à 14heures en vain. Après, on est reparti plusieurs fois après sans le rencontrer. »
Les yeux voilés de larmes, elle fait une demande à couleurguinee : « je vous prie de m’aider à publier ce viol. Surtout, aidez-moi à porter plainte contre ce violeur afin de le punir. Je n’ai aucun soutien. Mon mari est muezzin du quartier et malade. On nous a dit qu’à la gendarmerie, pour faire une plainte, il faut débourser de l’argent et on n’a aucun moyen de saisir un avocat » se lamente-t-elle
Couleurguinee.com constate avec regret que la fille manque de soins, faute de moyen. Elle est allée une fois au centre de santé et ne pouvait plus respecter les autres rendez-vous pour les vaccinations prénatales. Aujourd’hui, Housseinatou est très anémiée. Elle est à 8 grammes selon les médecins. Elle a besoin de sang, et elle a besoin d’une échographie et d’un suivi régulier. En attendant l’intervention, si possible de l’Oprogem, la famille se remet à Dieu et demande aux bonnes volontés de réagir par le canal de couleurguinee.com qui connaît son domicile et son contact.
Par Hassane Kolenkè Diallo pour couleurguinee.com