Kadiatou Bah, la secrétaire générale de l’autre faction du slecg dit déplorer la marginalisation de certains enseignants dans le paiement des primes d’incitation. Elle appelle le gouvernement à rétablir les concernés dans leurs droits.
Le payement des primes d’incitation des enseignants guinéens continue à faire couler salive et encre dans le milieu syndical. Kadiatou Bah, la Secrétaire Générale de l’autre version du Slecg regrette que certains enseignants ne soient toujours pas entrés en possession de leurs primes. « C’est vraiment difficile, c’est déplorable. Un enseignant avec tous les problèmes du monde qu’il gère en tant que fonctionnaire de l’État s’attend à son salaire à la fin du mois et qu’il vienne trouver bulletin zéro, c’est difficile et même écœurant », fustige la syndicaliste
Elle invite le gouvernement guinéen à rétablir ces enseignants dans leurs droits dans un bref délai.
« Qu’est-ce que nous demandons, que les enseignants soient remis dans leurs droits. Il faudrait qu’on se lève tous pour que cela soit régularisé », souhaite-elle
La Secrétaire Générale du slecg demande aux responsables en charge de l’éducation de prendre cette affaire à bras le corps.
« Chacun dans son domaine d’intervention n’a qu’à faire son mieux. Quand c’est au niveau des DCE, qu’il faut régler, que les différentes sections qui s’occupent de cela fassent leur travail. Quand il s’agit des écoles, que les directeurs dans ces écoles fassent leur travail. Et quand il s’agit de département (ministériel) lui-même, il faut qu’au niveau du DRH du ministère de l’éducation nationale, que les gens se lèvent pour qu’on règle une bonne fois pour toute la situation des enseignants », dit-elle.
Pour éviter d’éventuelles crises dans le système éducatif guinéen, Kadiatou BAH invite le gouvernement au respect de ses engagements notamment le protocole d’accord du 28 janvier 2020.
Par Kain Naboun Traoré pour couleurguinee.com
