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jeudi, mars 28, 2024

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Obsèques : Hommages d’adieu à Chérif de Washington

Ce 8 février, des membres du gouvernement, des leaders de l’opposition, des collaborateurs et connaissances, ont rendu un dernier hommage à feu Boubacar Chérif Haïdara, dit Chérif de Washington. L’événement a eu lieu à l’Hôpital de l’Amitié sino-guinéenne.

« Chérif était un garçon affable toujours soucieux de rapprocher les hommes, de réconcilier, d’éteindre les conflits. Il aimait tout le monde, il avait beaucoup d’estime pour moi » a témoigné Cellou Dalein Diallo, le leader de UFDG

Naby Youssouf Kiridi Bangoura, secrétaire d’Etat à la Présidence et conseiller personnel du Chef de l’Etat, a porté le message du Président.

« M. le président de la République présente ses condoléances à la famille Haïdara, présente ses condoléances à M. le premier ministre, à son épouse et à tous les collaborateurs. Chérif Haidara était un lien entre tous. Il n’avait pas d’autres soucis que de rassembler et d’unir. C’était un homme de Dieu, c’était un homme des hommes, un homme de tous. Que Dieu le garde dans son Paradis. M. le Président de la République demande à tous, le secrétaire général des affaires religieuses en tête d’observer des prières ardentes pour le regretté », a-t-il dit.

Éric Thiam, l’ex-ambassadeur de la Guinée aux États-Unis, a aussi témoigné :

« Une affection profonde m’a lié à Boubacar Chérif. Tous les problèmes avec son grand frère était réglé par moi. Ce que je vais ajouter c’est l’attitude de charité personnelle de Chérif non seulement vis-à-vis de moi mais vis-à-vis de ma famille. La preuve quand j’ai été rappelé, c’est chérif qui m’a aidé à acheter l’appartement dans lequel ma famille a logé. Il était généreux… », affirme M. Thiam.

Le fils du regretté a remercié les personnalités présentes. Il n’a pas manqué d’éloges à l’égard de son père. En langue anglaise il a laissé entendre que son père « était extraordinaire, il était très bon, très intelligent, très modeste. Il avait un style de vie que lui-même, il ne sait pas comment gérer ça. J’ai appris de lui tout ce que je connais aujourd’hui. Je ne vais jamais oublier mon premier jour à l’école quand j’avais 5 ans, mon papa m’a fait arrêter dans le couloir et a dit : écoute moi, ne laisse personne te dire que tu ne peux rien faire. Que personne ne t’empêche de faire ce que tu veux faire. Ne dis à personne que tu es différent aussi. Quand je pense à lui ça me rend plus fort », dit-il

Après les hommages, la dépouille a pris la direction du cimetière de Kameroun. Pour inhumation

Paix à son âme !!!

       Par Abdul Karim Barry Pour couleurguinee.com

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