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vendredi, mars 29, 2024

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Nabayagate : Le ministre Tibou Kamara lève un coin du voile sur le dossier !

Le retour aux affaires de la ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle Zenab Nabaya Dramé alors qu’elle est citée dans une affaire de détournement de 200 milliards de francs guinéens continue de faire réagir des membres du gouvernement.

Invité de l’émission « On refait le monde » de nos confrères de Djoma Fm ce mardi, Tibou Camara Ministre d’Etat conseillé personnel du chef de l’Etat a abordé ce sujet qui continue à faire polémique en Guinée.

« Le chef de l’Etat est souverain d’une part et d’autres part, en règle générale, si il faudrait remercier tous les ministres qui sont accusés à tort ou à raison, il n’y aurait plus de ministre. Il n’y aurait plus personne pour les remplacer. Nous sommes dans un pays où chacun de nous vit dans la suspicion permanente » estime-t-il.

Suite à cette accusation, le gouvernement guinéen a sorti un communiqué exprimant sa solidarité à la mise en cause. Un communiqué qui n’a pas été du goût du président du parlement Amadou Damaro Camara.

« D’abord, je ne suis pas d’accord que le président de l’Assemblée Nationale n’a pas été d’accord avec le communiqué. C’est sa liberté, mais ce n’est pas son droit. Dans ce cas précis, le débat a été ouvert en conseil des ministres. Le sujet a été évoqué par le président de la République parce que tout le monde a dit que c’est par le président de la République que le scandale est arrivé.

C’est ce qui a été écrit au départ. Donc, il a voulu rétablir la vérité des faits. Il a été indigné par le soit disant scandale » soutient-il.

Selon ce ministre de l’industrie et des PME le gouvernement a pris acte de la version donnée par le président Alpha Condé.

« Il a été décidé deux choses : que le premier ministre au nom du président de la République et de l’ensemble du gouvernement fasse un communiqué pour exprimer la position commune du conseil des ministres et que le ministre de la justice saisisse le procureur de la République pour qu’il ouvre une enquête sur la véracité de ce qui a été affirmé par la presse dont nous nous avions des doutes. Et à défaut, d’engager des poursuites contre les journalistes » a-t-il révélé, avant de déclarer qu’il n’y a jamais eu de procédures qui a été initiée contre la ministre de l’enseignement technique.

« La seule et unique procédure qui a été demandée par le gouvernement d’ouvrir, c’est contre les journalistes pour établir la véracité de l’information qui a été donnée » a-t-il précisé.

    Par Abdul Karim Barry pour couleurguinee.com

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