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mardi, avril 23, 2024

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La manifestation de soutien à Amadou Diouldé interdit : Le collectif passera au plan B !

Le porte-parole du collectif Abdoul Malick Diallo que nous avons joint au téléphone peu après l’interdiction par la Mairie de Kaloum de la marche pacifique des journalistes en guise de soutien à Amadou Diouldé Diallo, nous a dit qu’ils acceptent cette décision de la Mairie

« C’est une interdiction illégale. Mais, compte tenu de l’environnement, nous nous plions » nous a-t-il dit au téléphone. Mais, ils ne baissent cependant pas les bras. Ils comptent faire une marche virtuelle, armés de leurs banderoles, pour marquer cette journée » a dit Abdoul Malick

Dans les faits, le collectif de soutien au journaliste Amadou Dioulde Diallo avait appelé à une marche pacifique des journalistes demain mercredi 31 mars 2021 pour dénoncer la détention préventive de ce confère et exiger sa libération. Le collectif a envoyé une lettre d’information à la mairie de Kaloum. A la dernière minute, cette dernière a interdit la marche et l’a justifiée par l’état d’urgence sanitaire  en vigueur dans le pays

« Ils n’ont pas interdit la marche, ils veulent nous empêcher, ils invoquent le motif coronavirus. Mais, en réalité, ce n’est pas cela, ils ne voulaient pas qu’on marche. Puisque si on marche, les gens allaient se rendre compte que les journalistes étaient contre. Ils ne veulent pas que les journalistes expriment leur  désaccord vis-à-vis de la violation par l’Etat guinéen de la loi L002 portant sur la liberté de la presse qui  dépénalise le délit de presse en Guinée. C’est tout sinon il n’y a aucun motif valable pour interdire notre marche» a déclaré Abdoul Malick Diallo, porte-parole de ce collectif

Ce porte-parole dit aussi regretter le non-respect du délai de procédure qui voudrait que la mairie donne sa réponse 48h avant.

« Ils n’ont pas respecté le délai, ils devraient quand même respecter les 48h. Nous répondre samedi où plus tard hier pour qu’on puisse, si on n’était pas satisfait, saisir le tribunal de Kaloum pour attaquer leur décision. Peut-être que le tribunal de Kaloum nous aurait donné raison et nous aurait autorisés à marcher» a-t-il souligné.

Par Mamadou Baïlo Diaguissa Sow pour couleurguinee.com

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