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vendredi, mars 29, 2024

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Mamou : Un homme âgé de 60 ans est accusé d’avoir violé deux fillettes

C’est la cellule locale de l’OPROGEM à Mamou qui a révélé qu’un homme âgé de 67 ans appelé Ibrahima Sory Barry, cultivateur et marabout, est accusé dans cette affaire de viol de deux filles âgées respectivement de 9 ans et 11ans . Le fait s’est déroulé au quartier Telico.
‹‹ Nous avons un numéro vert. Tous les cas de VBG (violences basées sur le genre), nous sommes informés à la minute près. Dès que nous avons appris la nouvelle, nous avons informé immédiatement la hiérarchie. On a dépêché nos agents sur le terrain, et on a conduit la première victime et le présumé auteur dans nos locaux.

 » Nous avions procédé à la réquisition d’un médecin. Les résultats montrent qu’il y a eu bel et bien une défloraison récente. La deuxième victime aussi une défloraison ancienne. Les deux filles sont dans cette situation de violence faites aux femmes. Le bourreau est avec nous et il a reconnu les faits ›› a déclaré au micro du correspondant de couleurguinee.com commandant Alpha Bangoura chef de la brigade de l’OPROGEM de Mamou.
Séance tenante, l’accusé a rejeté en bloc les accusations
‹‹ Si un adulte couche sur une fille dont la maison n’est pas éloignée des gens, est-ce que la fille ne va pas crier ? Ils m’ont dit qu’ils m’ont trouvé couché sur la fille au mois de carême. Est-ce que s’ils m’avaient trouvé là, ils n’allaient pas me déposer chez le chef de quartier ? Ils m’ont accusé d’avoir violé une fille. Et ils m’ont dit que c’est deux  filles. Pourquoi ils ne m’ont pas directement déposé chez le chef de quartier ou chez le chef secteur quand ils m’ont trouvé là-bas ? Vaut mieux mourir que reconnaître des faits que je n’ai pas commis ›› affirme le présumé violeur
Si l’homme âgé plaide non coupable de ce viol alors, toutes les deux filles ont témoigné
‹‹ Il m’a chargée de lui puiser de l’eau. Et j’ai fait rentrer cette eau dans la maison. C’est par après que je lui ai dit au revoir. Il m’a pris en main, il m’a fermée la bouche à l’aide de sa main. Puis il m’a ordonné de me déshabiller. Arrivée à la maison, j’ai informé mes parents. Et mon père a décidé de porter plainte ›› a  relaté une des victimes.
                             De Mamou, Djibril Timbo Barry pour couleurguinee.com

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