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Boubacar Grenade sur sa detention : «  J’ai constaté que parfois dans la vie, des ennemis peuvent devenir tes vrais amis »

Ce lundi 21 juin, Boubacar Diallo alias Grenade était l’invité de FIM FM. Une exclusivité dans laquelle, l’ancien détenu politique s’est exprimé sur beaucoup de sujets qui le concerne

« Je me sens sur la voie de Nelson Mandela parce que je me suis juré d’être un patriote honnête et croyant. Dieu ne fait rien pour rien. Aujourd’hui, le bon Dieu m’a fait comprendre qu’il ne m’a pas conduit en prison pour me faire du mal. C’est pour me donner une grande leçon dans la vie » a-t-il articulé.

Boubacar Diallo a également tenu à remercier le président Alpha Condé et les avocats qui se sont battus pour sa libération

« J’avais des avocats derrière moi. Des avocats qui se comportaient comme des « dieux »c’est comme ça je vais dire, Me Salifou Beavogui, je lui dois un grand merci. C’est un grand homme et Me Mohamed Traoré le bâtonnier. Ces personnes-là m’ont soutenu en tant que innocent, en tant que pauvre citoyen qui s’est retrouvé dans un dossier vide. D’abord, je m’excuse j’ai oublié de ce côté-là de remercier le président. Je le remercie et je continuerai à le remercier jusqu’à la dernière goutte de mon sang, de m’avoir prouvé qu’il est conscient. Alpha Condé a toujours été un grand homme » a-t-il dit.

Ibrahima Sory Camara membre de la cellule de communication du parti UFDG affirme avoir beaucoup fait pour Grenade.

« Il vous a menti. Il ne connaît rien de moi. Pourquoi il n’a pas été à la justice pour donner ce genre de témoignage parce qu’il dit qu’il était l’une des personnes qui étaient à côté de moi. Que j’ai collaboré avec des services de renseignement. Est-ce qu’il m’a rendu une fois visite à la maison centrale. Il ne m’a jamais lancé un coup de main. C’est pourquoi j’ai dit qu’après la prison, c’est l’unité et la paix que je vais cultiver dans mon esprit. Parce j’ai constaté que parfois dans la vie, tes ennemis peuvent devenir tes vrais amis. Tes adversaires se transforment en frère de lutte » voit-il

Ce gracié a réaffirmé que le parti UFDG l’a abandonné en prison

« Étant le militant que j’étais hier dans ce parti, ce n’est pas à moi de leur demander ce je dois manger ou avoir. C’est eux qui devraient venir à moi. Vu que le téléphone était interdit, je passais par certaines personnes pour leur écrire pour leur demander 40 000, 30 000… » Explique ce jeune qui se dit déçu.

  Par Abdul Karim Barry Pour couleurguinee.com

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