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vendredi, avril 19, 2024

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Système éducatif guinéen : Docteur Bano dénonce les magouilles

Comment des candidats usurpent des fausses identités pour se retrouver sur la base des données des examens nationaux. Dr Bano Barry le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation MENA a fait des révélations à ce sujet ce mercredi

« Je ne dis pas que à l’intérieur du fichier actuel,  il n’y a pas encore des gens qui ont réussi à s’infiltrer parce qu’il y a trop de petits « kalabanté »  dans ce pays. Mais pour l’essentiel, je peux vous garantir et ça fait partie des éléments sur lesquels il y a eu beaucoup de bruits : on a aujourd’hui une base des données relativement propre. Il y a l’homonymie comme technique de fraude … Il arrive que dans des écoles, des directeurs vont regarder dans la base des données quelqu’un qui est admis il y a de cela plusieurs années et qui n’est pas là ou qui est décédé. On prend son nom on envoie et la personne utilise ce nom jusqu’à la fin et puis il va trouver quelque part au tribunal quelqu’un il dit j’étais né comme ça et finalement j’ai été reconnu par mon père hier. Donc, il faut changer mon nom. Vous avez aussi des gens qui échouent à l’entrée dans un examen donné. Au lieu d’accepter l’échec, il préfère aller s’installer dans une classe supérieure. Et souvent, il quitte le public pour aller dans une école privée. On lui dit de suivre les cours et qu’en fin d’année de recommencer l’examen. Et la personne échoue, elle continue. Ce qui fait que l’année à laquelle la personne est candidate au baccalauréat et l’année à laquelle elle a obtenu son brevet pratiquement vous avez une année de différence ou deux ans. Ils appellent ça session rapprochée. C’est quand je suis arrivé au MENA que j’ai appris ce terme » a-t-il dit avant d’indiquer que la pratique persiste encore

« Quelques uns l’ont fait. Ça, je peux vous le dire et sur lesquels je n’ai pas de contrôle. Vous avez des gens qui sont suffisamment malins et qui connaissent suffisamment bien le système, ils prennent quelqu’un qui a échoué et il le transforme en candidat libre. Mais, encore une fois de plus, on a trouvé beaucoup de stratégies pour régler un certain nombre de problèmes. Nous espérons que les dispositions complémentaires que nous mettons en place permettront de les résoudre » a estimé le numéro 1 du MENA.

           Par Abdul Karim Barry Pour couleurguinee.com

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