La journée de ce lundi 9 août 2021 a été éprouvante pour les habitants de Conakry obligés de rallier des endroits de la capitale. Qui, pour aller travailler, qui pour aller à un rendez-vous, qui pour se rendre à une affaire sociale. Les taxis ont séché la circulation à cause de l’augmentation du prix du litre à la pompe et l’interdiction qui leur est faite par les autorités guinéennes d’augmenter le prix du trajet. Et bonjour la galère.
Mamady Fofana que nous avons rencontré au carrefour Cosa dans la commune de Ratoma semblait extenué par la souffrance
« Je veux me rendre à Kaloum pour un programme très urgent pour moi. Mais, malheureusement, je ne trouve aucun taxi de couleur jaune. Franchement, je ne connais pas ce que je dois faire maintenant ? » s’interroge-t-il
Moussa Camara arrêté depuis 7 heures pour trouver un taxi afin de se rendre au boulot était aussi inconsolable
« Moi, depuis 7 heures, je suis là, mais jusqu’à présent je n’ai pas trouver un taxi. Je dois forcément me rendre au travail. J’ai demandé aussi à un motard les frais pour aller en ville. Il me dit que c’est 50 mille francs guinéens. C’est vraiment déplorable ce qu’on voit ici ce matin » a-t-il déclaré
Ousmane Baldé est aussi bloqué dans les mêmes circonstances.
« Moi, je ne connais même pas qu’il y a une grève des taximètres. Aujourd’hui, je viens de me rendre compte et je soutiens à cent pour cent la démarche des taximètres. Parce que le gouvernement en train de faire du deux poids, deux mesures dans cette affaire. Donc, je rentre à la maison pour me reposer » a-t-il fait savoir
Par Mamadou Yaya Bah pour couleurguinee.com