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samedi, avril 20, 2024

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Axe Pita-Conakry : ça s’appelle goûte voir !

L’axe Pita-Conakry est dégradé. La traversée est pénible par endroit. Dimanche, nous avons démarré à Pita. Direction Conakry. Entre Pita et Dalaba,on dénombre des nids de poules et des trous béants. Ils sont pesants au district Diwée et à « 82 » localités relevant de Pita.

Dans le district Djiguiwel dans la sous-préfecture de Mitty relevant de Dalaba, les trous sont là malgré la motivation des jeunes qui, munis, de marteaux font du colmatage à l’aide des cailloux dans les parties critiques. Ils tendent les mains aux passants. Certains usagers leur donnent le prix de l’eau ou de la nourriture. Un peu plus loin, la route est praticable jusqu’à Sébhory dans Dalaba.

Entre Boulliwel et Kendouma la route est mauvaise. Deux camions roulant dans le sens contraire ne peuvent pas passer. Il faut que l’un s’arrête pour laisser l’autre passer. Les agents des Travaux publics ont colmaté la route sur cette partie à l’aide de la latérite. Les machines notamment des Caterpillar et autres engins sont garés justement sur le chemin.

Dans la ville de Mamou également, il y a des nids de poule. Le tronçon Mamou Tamagaly est un peu praticable malgré que le bitume ait complètement cédé. Mais la route est bombée. On aperçoit les traces que font les agents des travaux publics. Leurs engins sont sur les lieux.

À Tamagaly-Linsan des trous persistent à certains endroits. Même réalité entre Sougueta et Kolenten dans Kindia. Là, la boue est à l’honneur. Des failles sont ouvertes par les eaux de pluies. Chacun cherche le chemin qu’il estime bon pour traverser. Il y a également des ponts en reprofilage dans cette partie du trajet

Le goudron est coupé çà et là. Cette partie d’ailleurs est choisie par beaucoup de conducteurs pour garer et se reposer.

Entre la localité de Laabota- Friguiadi toujours dans Kindia c’est le pire. La boue dicte sa loi. À Mambia également de petits trous existent sur le chemin. La boue se fait sentir.

Sur le trajet Kouria Kaaka Coyah où la route avait été réparée récemment des nids de poule ont repris de plus belle. Ils se succèdent d’ailleurs. On roule au rythme des trous. Ça donne du torticolis aux usagers.

À la rentrée de la ville de Coyah, la route est creusée. Même réalité au kilomètre 36, notamment sur la partie menant à Kagbelen.

Le constat particulier que j’ai fait lors de ce périple, c’est la levée systématique des barrages intempestifs. Tous ont été écartés, sauf ceux qui sont officiels

 Un carnet déroutant de Abdul Karim Barry pour couleurguinee.com

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