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vendredi, mars 29, 2024

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Siguiri : Des femmes molestées et détenues

L’autre jour, des mères de famille de Foulata, localité relevant de la sous-préfecture de Maleya, Préfecture de Siguiri ont battu le pavé. Pour réclamer des comptes à la société minière SAG qui, selon elles,  doit employer leurs enfants et leurs maris comme le prévoit un protocole d’accord dédié.

La manifestation a été réprimée par les agents des forces de maintien d’ordre. Amara Sacko, le représentant des communautés lors des négociations avec la SAG est revenu sur les raisons qui légitiment cette manifestation.

« Nous avons fait un protocole d’accord. Il est dit que si la SAG doit recruter, les sous-traitants aussi qui sont autour de la SAG doivent recruter. Donc, il y a une société de sous-traitance qui s’appelle Mota Engel qui est chargée de transporter du gravier près de l’usine. Donc c’est cette société qui est arrivée sur le terrain, mais n’a pas pu recruter. On a tout fait, mais ils n’ont pas accepté. La SAG aussi n’a pas recruté mais a promis. Elle a donné un quota de 10 personnes. Mais jusqu’à présent, ils n’ont pas lié l’acte à la parole » a-t-il expliqué

Amara Sacko a fait également fait le bilan de la répression

« Ils ont envoyé plus de 6 véhicules d’hommes en uniformes. Ils ont violenté les femmes. Ils ont lancé du gaz lacrymogène avec des tirs à balles réelles. Parmi ces femmes, quatre sont tombées. Elles ne parlent pas jusqu’à présent. Nous sommes inquiets de leur situation parce qu’ils les ont prises dans leurs pick-up et les ont envoyées à l’hôpital qui se trouve à la SAG. Il y a eu plus de 23 blessés et parmi eux, il y a une femme qui a reçu une balle à la main. Après, ils ont fait une descente en ville. Ils ont incendié plus de 11 cases, ils ont cassé les magasins des gens et pillé leurs biens. Ils ont cassé 36 magasins. Ils se sont transportés aussi chez un doyen ici ils ont jeté le gaz. Ils ont défoncé des portes et ont emporté des biens. Et ils sont partis à la mosquée pour embarqué ceux qui étaient là-bas (plus de 29 personnes hommes et femmes) et les ont transportés à la CMIS de Bafinda à Siguiri » poursuit-il.

Ce citoyen de Foulata dit qu’ils n’ont pas eu l’autorisation de rendre visite aux femmes tombées et qui ont été transportées à l’hôpital de la SAG.

 Par Abdul Karim Barry pour couleurguinee.com

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