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samedi, novembre 23, 2024

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Conakry-Covid 19 : Il faut sortir les muscles pour se vacciner

Se faire vacciner actuellement contre la covid 19 à Conakry est devenu très difficile. A tous les coins dédiés, ce sont de longues files d’attentes. Des candidats passent des jours entiers à se bagarrer pour avoir la première ou la deuxième dose contre la covid 19. Au centre de vaccination situé au Stade Général  Lansana Conté de Nongo, dans la commune de Ratoma, les gens déplorent la façon dont les choses se passent.

Mamadou Aliou Sow venu se faire vacciner a du mal à se frayer un chemin

« Je suis venu pour me faire vacciner. Malheureusement, je n’arrive même pas à me frayer un chemin tellement que les gens sont nombreux. Parce que si on ne présente pas le pass sanitaire à certains lieux publics, on ne rentre pas » a-t-il dit

Jean-Pierre Kamano venu aussi pour faire sa vaccination est à bout de souffle.

«  Depuis 5 heures du matin, je suis là pour faire la vaccination et je me suis fait inscrire sur une liste mais, ils nous ont demandé d’attendre, parce qu’il y a des personnes qui sont inscrites depuis le vendredi et il faut que ces gens-là passent avant nous » a-t-il dit

Des personnes qui se disent défavorisées par rapport à d’autres ne tarissent pas de maux. Pour dépeindre des comportements malsains de certaines personnes aux lieux de vaccination. Qui prendraient de l’argent avec des privilégiés pour les insérer dans les rangs. D’autres personnes recommandées aussi, selon des témoins, se vaccinent sans encombre. Laissant les autres frustrés.

« Moi, ça fait trois jours que je viens ici, mais les choses ne sont pas du tout ordonnées. Ils  prennent les gens qui les intéressent, nous ne sommes pas bien accueillis. Parce que le vendredi, il y a eu pagaille après ils nous ont dit de rentrer jusqu’aujourd’hui. Quand nous sommes venus, le monsieur qui est à la porte nous a dit qu’il a déjà ignoré cette liste. C’est déplorable parce que nous avons laissé tout notre programme pour être là. » a dit un autre candidat déstabilisé. Au début, les agents des vaccinations se tournaient les pouces toute la journée. Et rentraient parfois bredouilles, avec une liste maigre. A présent, c’est leur printemps. Ils sont envahi. Ainsi  va la vie.

Par Mamadou Yaya Bah pour couleurguinee.com   

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