Accueil Actu Coup d’Etat : Voilà comment la Banlieue se présentait !

Coup d’Etat : Voilà comment la Banlieue se présentait !

Les rues de Conakry étaient désertes dans la matinée de ce dimanche 5 septembre. Nous avons fait le tour de quelques quartiers situés dans la commune de Ratoma. Notre constat a débuté au quartier Taouyah.

Ici presque toutes les activités sont au ralenti. Boutiques, magasins, restaurants, salons de coiffure sont fermés. Le marché de Taouyah qui, d’habitude refoule du monde, ne l’est pas aujourd’hui.

La circulation est fluide. Ne circule que quelques taxis. C’est les taxis motos et les tricycles qu’on voit de plus sur la circulation. A l’intérieur dans les quartiers, les citoyens sont accrochés à leurs télévisions ou à leurs téléphones portables. Certains sont autour du thé ou dans les bars café. On a continué vers Kipé.  Sur le chemin, on aperçoit des jeunes attroupés devant des boutiques et magasins qui sont fermés. Ils échangent entre eux. Même constat que celui de Taouyah.

Seules les gargotes font leur commerce. On se sent comme les jours des manifestations du FNDC. À Kaporo également, le marché ne regroupe pas. Toutes les boutiques et magasins sont fermés. Sur la route de Lambanyi, la circulation est quasi inerte. Sur la ruelle menant au domicile du PM Docteur Ibrahima Kassory Fofana, un dispositif sécuritaire est en place. Dans ces quartiers visités, les stations-services et les pharmacies étaient aussi fermées. Même situation sur la route Nongo Cosa où au rond-point était visible une foule.

Certains étaient accrochés aux capots des voitures et manifestaient leur joie. Des motards eux faisaient des gestes. Ils prenaient la direction de Bambeto. Sur le tronçon Cosa-Bambeto également des jeunes étaient au bord de la route.

Les bourgeois eux étaient sur des étages et observaient ce qui se passait. Ils prenaient des images aussi.  A Koloma marché, certains jeunes ont choisi la passerelle pour visionner la scène. Ils scandaient « Alpha zéro, Alpha Zéro ».

Au rond-point Bambeto, une foule en liesse. Et en présence des agents des forces de l’ordre postés à cet endroit qui observaient la manifestation.

Un constat fait par Abdul Karim Barry pour couleurguinee.com

 

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