En Guinée, ces derniers temps, les détenteurs d’engins se plaignent des difficultés liées aux plaques minéralogiques récemment instaurées par les professionnels du domaine.
Ils trouvent les tarifs excessifs.
Ce mercredi Djély Mory Doumbouya le Directeur général de DSD Guinée a apporté des éclairages sur la numérisation des plaques minéralogiques en République de Guinée et la procédure de fixation des prix.
Il a précisé que ce n’est pas sa société qui fixe le montant
« C’est par arrêté conjoint du ministère des transports, ministère des l’économie et des Finances, le montant qu’on paye pour immatriculer un engin.
Dans la convention BOT, le tarif d’immatriculation appliqué DSDE à 40% pour éponger tous ces investissements et tout ce qui s’en suit jusqu’au financement. L’État à 60% . Ensuite le ministère en concertation avec le ministère du budget qui avait des soucis par rapport à la vente des vignettes avait donc greffé aussi l’achat des vignettes directement au processus. Ça veut dire que si vous venez immatriculer votre engin, vous ne payez pas seulement le tarif du ministère des transports et des finances par rapport à l’immatriculation mais vous payez aussi la vignette correspondante. Un exemple, les véhicules de 0 jusqu’à 12 chevaux, l’immatriculation c’est 800 000 fg. Mais la vignette, si c’est un véhicule de catégorie AD, c’est 200 000 fg ,ça été toujours ce prix. Si vous rajoutez cela à 800 000 FG, ça vous fait 1 000 000 fg. C’est ce que nous nous encaissons.
La part des vignettes est virée par les banques, au niveau du trésor et le reste au niveau du receveur central au ministère. Mais les plaques d’immatriculations sont faites par les opérateurs et qui encaissent 200 000 fg par plaque. Le tout ça fait 1 200 000 fg. Tout ce qui se dit, on ne comprend pas » a expliqué cet opérateur dans l’émission « Mirador » de FIM FM ce mercredi.
Par Abdul Karim Barry Pour couleurguinee.com
