A l’intérieur du pays, les taxi-moto sont devenus incontournables. Des jeunes arpentent des pistes en très mauvais état pour déposer des clients.
Lansana Bah, marié à deux femmes et père de sept enfants se lève tous les jours à 5 heures du matin et rentre à 22h avec une recette qui varie entre 200 000 à 300 000 gnf, c’est ce qui lui permet d’honorer le loyer, la popote, la scolarité et toute autres dépenses annexes. Il prend les passagers, mais surtout les bagages.
Il transporte le matériel de construction tel que : le fer à béton, le ciment, les bois, à des lieux inaccessibles par les véhicules. Ils fixent le prix du transport en fonction de la distance et l’état de la route
Vous voyez des jeunes prendre 3 à 4 sacs de ciments soit entre 150 à 200 kg à cela j’ajoute l’insecurité dont ils sont régulièrement victimes.
Le travail de taxi-motard n’est pas un emploi garanti, parce qu’on l’exerce tant qu’on est jeune. Beaucoup parmi eux sont victimes d’accidents et de maladies cardio-vasculaires dus à la pollution de l’environnement.
Malheureusement, l’Etat n’intervient pas pour soutenir ce grand pourvoyeur d’emploi.
Aujourd’hui, ces petits métiers font vivre assez de familles malgré le risque.
Par Kolenké Hassane Diallo pour couleurguinee. com