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samedi, avril 20, 2024

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Dubreka : il surprend sa femme avec un homme et c’est lui qui paie les frais de cette infidélité

Madame Bah 32 ans, citoyenne d’une localité de Dubreka ayant trop de courses, donc fréquemment sur moto, elle choisit Bobo diplômé, la trentaine, comme coursier.

Un matin, son mari,  jaloux devant l’éternel lui  fait remarquer qu’elle se fait toujours déposée ou embarquée par le même taximoto. pourquoi ? S’insurge-t-il.

Sa femme, lui répond c’est mon client tu sais continua-t-elle. Les exploitants de ces engins sont infiltrés. Un jour, le mari ayant trop de soupçons, orchestre un faux déplacement, sous pretexte de suivre un chantier à Kouria. Ainsi, il remets la popote de deux semaines à sa femme et fait son sac. Mais avant de soit disant partir, il aurait engagé un détective privé pour l’alerter au cas où il y verrait le fameux taximoto.

Comme attendu, Bobo le coursier se présente à 20heures, et rentre avec sa moto dans la cour isolée et spacieuse de la femme croyant le mari loin.

Naturellement, quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Malheureusement pour le taximotard, le faux voyageur est de retour. Il fait irruption dans sa cour et trouve la femme assise et la tête du visiteur sur ses genoux.

Le mari jubile d’avoir enfin en face les deux tourtereaux en « flagrant délit » d’adultaire.

Le taximotard, lui change de stratégie pour son image et entame des négociations.

Le mari exige la moto contre son silence, et l’autre n’avait pas le choix. Il promet d’ailleurs de ramener la carte grise et les autres pièces qu’il détenait pas sur place, ou qu’il réfusait d’exhiber. Il sort sans avoir dit son dernier mot. A sa sortie, il se rend directement dans une prestation, multiplie sa carte grise qu’il dépose au secteur, au syndicat des taxi motos et à la gendarmerie de proximité pour déclarer le vol de sa moto.
Le surlendemain, le mari entretien très bien la moto au point qu’elle redevienne toute neuve. Il monte galamment sur le taxi devenu moto personnelle et fait un tour au carrefour.

Un collègue exploitant reconnait la moto « volée », l’interpelle, le moleste. Etant trop connu dans le quartier, les citoyens interviennent et les déposent chez le chef  secteur.

Le mari s’explique . L’ exploitant du taxi moto dément, la femme aussi. Malgré l’appui du « détective » le mari n’a aucun témoin, aucune preuve.

Après un arrangement, le mari trompé restitue la moto et s’engage à verser une amende négociée en aparté.

Par Kolenkè Hassane Diallo pour couleurguinee.com

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