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Kakoulima rails (Dubreka): son mari lui rend la vie impossible. Mais, elle envisage tout sauf le divorce.

Les organisations de défense des droits de la femme nous enseignent qu’il y a quatre formes de violences faites aux femmes. Il s’agit de la violence conjugale, la violence physique, celle morale et celle économique.

Malheureusement, il y a des femmes qui vivent tout cela à la fois. C’est le cas de cette dame qui requiert l’anonymat.

Du haut de ses trente ans, sans enfants, elle a eu la malchance d’être épousée par un volontaire en tenue. Qui lui fait vivre une misère. Et elle raconte que son mari rentre tous les jours,en état d’ébriété et il la brutalise.

 » Un jour, j’ai échappé de justesse à la mort. C’est dans un cabinet de fortune que je me suis réveillée. Ce jour, après une nuit de garde, il revient le matin avec la gueule de bois. Il me demande le lit, j’ai voulu lui expliquer que mon medecin me recommande un repos conjugal, du coup, il me gifle et me demande si le médecin est devenu mon amant. Il m’a brutalisée. Au cabinet, on m’informe que j’ai eu un avortement. C’était le cinquième geste que je perds Aujourd’hui, je marche en dandinant alors que je ne suis pas handicapée, mais c’est justement la conséquence d’une violence » explique cette dame.

Pour vivre, elle vend l’attiéké

« parce qu’il ne me donne rien, même pas la dépense. Parfois, il me trouve en pleine activité avec beaucoup de clients, il vient m’interrompre pour me demander des faveurs de couple et le moindre refus entraîne des insultes grossières, des bastonnades qui nécessitent des jours de convalescence. A tête reposée, il m’aide à guérir mes plaies, il me demande pardon et me dit qu’il est travaillé par sa marâtre. Mais, cela ne l’empêche pas de refaire le pire le lendemain » explique-t-elle les larmes aux yeux. Elle dit avoir  vécu tellement l’enfer qu’elle a fui un jour pour partir chez ses parents.

 » Arrivée, mon père me renvoie immédiatement, sous prétexte que je ne respecte pas mon mari et que je veux faire le bordel. Après plusieurs mois de résistance, mon père a failli répudier ma mère en l’accusant de complicité »

Nous avons proposé de l’aider, en l’envoyant à l’OPROGEM. Mais, elle dit qu’elle ne veut pas être l’instigatrice d’un divorce entre ses parents.

Par Kolenkè Hassane Diallo pour couleurguinee.com

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