Ils ne travaillent pas. Les projets dédiés aux collectivités locales qu’ils animaient sont bloqués. C’est la raison qui poussent ces agents du développement communautaire à écrire à Colonel Mamadi Doumbouya. Lisez ci dessous cette lettre
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre des activités de l’Agence Nationale
de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC), nous portons à votre
connaissance que, de nos jours, beaucoup de projets de développement très
bénéfiques pour les collectivités locales sont au ralenti ou carrément arrêtés dont
entre autres :
– Le processus d’élaboration des Plans de Développement Local (PDL) des
communes ;
– La mise en œuvre des Programmes Annuels d’Investissement (PAI) et des
projets des communes (plus de 337 microprojets dans les collectivités
locales sont à l’arrêt par faute de financement).
– La mise en œuvre des outils d’engagement citoyen de l’action publique
(la budgétisation participative, le suivi évaluation participatif, le
mécanisme de gestion des réclamations, le système d’alerte précoce et
réponse);
– Les activités de renforcement des capacités des élus locaux et
– L’animation des instances de gouvernance locale (sessions
communales, cadre de concertation, sensibilisation, réunions
communautaires etc.).
Ces activités étaient pilotées par les Agents de Développement Local qui sont des
techniciens affectés auprès des collectivités locales pour les accompagner dans
leurs efforts de développement.
Nous attirons votre attention sur le fait que les résultats produits par ces ADL sont le
fruit d’un processus de renforcement des capacités progressif qui remonte depuis
l’avènement du Programme d’Appui aux Communautés Villageoises (PACV) en
1998. Ce parcours a été rendu possible grâce à l’implication financière de l’Etat
et des partenaires techniques et financiersn
notammentla Banque mondiale…
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE VFF