A Conakry, des embouteillages indescriptibles dûs aux travaux des entretiens routiers avancent mais portent préjudice à la circulation.
Un vrai calvaire pour les usagers. Pour ceux qui quittent Dubréka, Coyah, Km 36 et l´axe Kipé Lambanyi pour rallier Kaloum, il faut se réveiller entre 4 heures et 4 heures 30 minutes. Ils peinent à arriver à temps avec l’état des routes en entretien.
Tous les jours, dès 8 heures du matin il y a d’énormes embouteillages. La circulation dans certaines parties de la capitale devient difficile à pratiquer. Ce qui n’est pas sans incidence sur la situation que nous vivons aujourd’hui dans les artères.
Alseny Camara, usager nous explique les difficultés qu’il rencontre
« Je sors chez moi tôt, je rentre tard la nuit aux environs de 22h à cause des travaux de construction des échangeurs. Bien qu’ils travaillent, la police routière doit établir des situations apaisantes pour nous faciliter la libre circulation. Certains étalagistes profitent de cette situation pour vendre » a-t-il expliqué
Cet autre citoyen, Mamadou Keita, pense que la recrudescence de ces embouteillages est due à plusieurs facteurs.
« Nous constatons l’accroissement du parc automobile et sachant que nos routes sont en mauvais états, l’indiscipline de certains conducteurs et des incapacités des agents routiers ne sont pas pour arranger les choses. Parfois, des jeunes du quartier se portent volontaires pour nous faciliter la circulation. Dans ces conditions, comment prétendre avoir des agents régulateurs. Ils sont là pour retirer de l’argent aux citoyens pour des soit disant infractions, alors que des vrais problèmes se posent »
D’ici la fin de ces travaux de reprofilages des axes à Conakry, les conducteurs et les piétons vivront un calvaire incontournable. Mais, comme ce sont des travaux d’utilités publiques, tout le monde est tenu de consentir ce sacrifice.
Par Fodé Touré pour couleurguinee.com
