Dans la commune de Matam, les travaux d’entretiens routiers engagés sur la route du Niger précisément du carrefour Constantin au marché Madina freinent les activités sur cette partie de la capitale.
Les plaintes des usagers ne tarissent pas malgre l’assurance que donne la société en charge des travaux de respecter le délai contractuel.
Les travaux sont entamés, les machines déployées.
L’ancien bitume a été arraché. Circuler sur le Niger devient de plus en plus compliquer. La mobilité des citoyens et des engins roulants aussi avec la relance des travaux le 17 février.
Partout, les étalagistes rôdent. Ils vendent difficilement et ils sont constamment traqués par les gendarmes parce qu’il leur a été interdit de vendre dans la circulation.
Yarie Camara, femme vendeuse d’habits apprécie cette initiative des autorités de restaurer cet axe routier très fréquenté par les usagers. Elle apprécie les efforts fournis
« Nous trouvons que ces travaux ont repris au moment opportun, depuis un certain temps, ils étaient aux arrêts. Ils ont recommencé, Je dirais que c’est bien. Nos activités vont ralentir car la vente de nos marchandises sera un peu difficile mais c’est juste quelques temps afin qu’on puisse être à l’aise ici. Nous remercions Colonel Mamadi Doumbouya, pour ses efforts consentis pour la population. Nous allons souffrir ces jours-ci. Mais, c´est pour nous aider, si toutefois ils réussissent à bien faire les travaux » dit-elle
De l’autre côté, les chauffeurs, et motards croisés qui passent leurs journées ici se plaignent. Pour eux, ces travaux pénalisent leurs recettes journalières.
Mamoudou Keita, motards, explique les difficultés qu’il rencontre
« Nous passons des heures ici justes pour gagner un client. Depuis que les machines sont venues, toutes nos activités sont au ralenti » a- t-il précisé
Thierno Madjou Bah, représentant des travaux d’entretien routier rencontré sur le chantier nous a dit que les travaux ont été mis aux arrêts à cause de problèmes techniques.
Le fond d’entretien routier a entamé des travaux de rénovation de plusieurs axes de la capitale. Une initiative à saluer malgré les préjudices causés. On ne peut pas faire des omelettes sans casser des oeufs, non?
Par Fodé Touré pour couleurguinee.com
