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vendredi, novembre 22, 2024

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Transport : les inconditionnels des  » bonbonna » révoltés

L’ importation des motos tricycles à usage de transport en commun appelées   » Bonbonna » est interdite en Guinee. La décision a été annoncée  le jeudi 02 mars 2023. Aujourd’hui ces engins prolifèrent dans la capitale guinéenne et ont permis aux jeunes de s´insérer dans la vente des pièces, à faire le moto-taxis. Ça contribue à réduire le taux de chômage, de banditisme.

De nombreux Guinéens disent qu’interdire l’importation de ces engins va porter préjudice à tous ceux qui vivent de cette activité.

Malheureusement, les bombonnas ne seront plus importés alors que la plupart des citoyens l’empruntent.
Et quel est désormais le sort de certains jeunes au chômage qui pratiquent les mototaxis, vendent des pieces de rechanges ?

C’est à coup sùr une mort planifiée des bonbonna qui s’annoncent. Si les stocks de pièces finissent, c’en sera fini pour ces motos en Guinée estiment des âmes sensibles.

Mamadouba Camara, un des passagers habitués à emprunter ce moyen de transport se dit mal à l’aise.

« Aujourd’hui, la jeunesse guinéenne s´est donnée tous les moyens pour subvenir à ses besoins. Imaginez le nombre de jeunes qui pratiquent le taxis moto avec ces tricycles, les interdire va les impacter. Bombonnas est un moyen de déplacement rapide. Une des raisons qui nous poussent à emprunter ces tricycles, c´est qu´ils respectent le prix des tronçons, contrairement aux taxis normaux qui nous surfacturent ».
Il conseille les autorités de mettre en place un mécanisme pour désengorger la Commune de Ratoma, ces bombonnas sont très fréquents la-bas. Selon lui, cela permettra de freiner les cas d´ accidents souvent fréquents sur nos routes.
« J´exhorte les autorités à revoir les décisions sur l´interdiction d´importer ces tricycles. Imaginons si ces tricycles circulaient sur toutes les voiries de la capitale, cela réduirait beaucoup de chose. Surtout veiller au respects de la circulation routière. Car même en plein embouteillages, ces tricycles se frayent des issues pour arriver à destination. Ils occupent toutes les chaussées, voire le trottoirs où passent les piétons » dit-il.

Par  Fodé Touré pour couleurguinee.com

 

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