Chaque fois que le ramadan sonne à nos portes, c’est la flambée des prix dans les marchés. Un phénomène qui se propage sur tout le pays. De Conakry à N’Zerékoré.
Pendant cette période, les questions que se posent les fidèles musulmans sont simples: c’est comment et où trouver un plat équilibré pour rompre le jeûn?
On nous rapporte que dans la Préfecture de Mamou, des commerçants justifient cette flambée de prix par la fermeture des frontières avec le Sénégal, pays à partir duquel plusieurs marchés guinéens s’approvisionnent en marchandises. L’ augmentation du prix du pain à cause de la hausse du prix du sac de farine et de bleu est un autre problème .
Un autre groupe de commerçants pointent les taxes douanières.
A quelques jours du début du ramadan, le prix du pain est passé de 3000 à 4000 francs guinéens, voire même, à 6000 francs guinéens. Le sac de riz importé se négocie lui à 290000 fg voire 300000fg.
Quant au riz local, il est vendu le pot à 10000 francs guinéens. Un sac de sucre se négocie à 390000fg, le kilo de viande oscille entre 35000 à 40000 francs guineens.
Le kilo de poisson est vendu à 35000 fg.
Les autorités en charge du commerce disent avoir négocié avec les commerçants afin qu’ils adoptent une politique de prix acceptable par tous. Mais, tout porte à croire que la réalité sur le terrain est tout autre.
Par Aminatou Diallo pour couleurguinee.com