Ce fait de société s’est déroulé dimanche dans un village de la Préfecture de Dalaba, pas très loin de Bojé. Lisez ce témoignant d’un natif de cette localité.
Dans un village de ma sous-préfecture, un homme est mort. Pour sa toilette mortuaire, le corps, le linceul et le cercueil ont été abondamment aspergés de parfum! Certainement de la plus mauvaise qualité, comme on en trouve par ici. Le jour de l’enterrement, tout le monde se dirige vers le cimetière, avec le corps, porté par deux personnes. Mais à l’approche du cimetière, en lisière du village, voilà qu’un essaim d’abeilles arrive, s’abat sur la foule et attaque! C’est la débandade! Tout le monde s’enfuit, y compris les imams! Le corps est abandonné par terre! Sauve qui peut! Ce n’est que plus tard que quelques courageux bien protégés, viendront vite procéder à l’inhumation. Évidemment, chacun interprète l’incident à sa façon. Mais vous aurez compris que tout ce qui est arrivé a été causé par le fait que les abeilles ont été attirées par la forte odeur du parfum, comme si c’était des fleurs…
Le problème est que cette pratique de parfumer les corps ou de brûler de l encens dans les maisons nous vient de l’Égypte pharaonique. Mais certainement nos ancêtres utilisaient pour cela des produits naturels et non des substituts dangereux. C’est un avertissement.
