L’ impact des coupes abusives du bois se voit partout. La Guinée ne fait pas exception à la règle. Lisez plutôt ces conseils de cet environnementaliste guinéen
Chers compatriotes
Je m’adresse à vous aujourd’hui pour parler de la vie, de notre vie. Cette vie dont nous tenons tant, est le résumé de deux, voire de trois choses cruciales: la respiration, la nourriture et le savoir. Les deux sont fondés sur le premier. Vous pouvez rester des jours sans manger, voire des semaines sans en mourir. Oui c’est possible car, d’autres l’ont vécu. Par contre, si vous manquez d’oxygène en un quart d’heure, votre vie se compromet. Si alors l’oxygène représente un élément essentiel du fonctionnement de notre organisme, que faisons nous individuellement pour protéger la nature productrice de cette denrée précieuse ? Que d’ arbres coupés pour le chauffage, du charbonnage, de la papeterie. Et que sais-je encore.
La planète se chauffe, accompagnée de toutes ses conséquences sur lesquelles je reviendrai sur un autre article.
Chers compatriotes
Nous pouvons arrêter cette machine, oui nous pouvons. La fête de Tabaski dans nos villages suscite de l’engouement. Certes, des initiatives de reboisement sont annoncées ça et là d’ailleurs, c’est le moment d’adresser un vibrant remerciement à tous ces acteurs.
Par contre, j’invite tous à mettre en place le mécanisme de protection des plants et encourager les autres à faire autant.
Bonne fête de Tabaski, de mouton et d’arbres à tous.
Par Mamadou Diouhé Bah, environnementaliste
