Entre le Ministre de la justice et des droits de l’homme et les activistes du Front nationale pour la défense de Constitution dissout qui aura le dernier mot.
Hier, au sortir de l’audience dont il a été victorieux, le ministre Charles Wright a déclaré : « le FNDC n’a jamais porté plainte contre Monsieur Charles Wright ». Il a dit que le FNDC n’existe plus et ne mérite donc pas son attention.
Il a menace de porter plainte au Barreau contre Me Salifou Beavogui, l’avocat du Front qui a porté plainte.
Réponse du berger à la bergère, Me Salifou Beavogui et ses collègues ont déposé un recours au chef du greffe du Tribunal de Première Instance de Dixinn. Les hostilités sont donc engagées.
Pour rappel, le ministre de la justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright a comparu hier lundi 3 juillet pour la deuxième fois devant le tribunal correctionnel de Dixinn délocalisé à la Cour d’Appel de Kaloum.
Il est poursuivi par des dirigeants du FNDC (Front National pour la défense de la constitution) dissout pour « dénonciation calomnieuse, injure publique et abus d’autorité ». A la barre, Charles Alphonse Wright a plaidé non coupable.
Quant à la délibération mise sous les exceptions soulevées par le Ministère public ainsi que le prévenu, le juge Ibrahima Sory 2 Tounkara a renvoyé la partie civile à « mieux se pourvoir »
Le ministre a déclaré que les faits visés remontent au temps où il était Procureur Général Près la Cour d’Appel de Conakry. Il estime que les propos contenus dans l’assignation sont de nature à porter atteinte à sa dignité et à son honneur. Me Salifou Beavogui a qualifié de » scandaleuse » la décision rendue par la justice. Dossier à suivre
Par Fodé Touré pour couleurguinee.com