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samedi, novembre 23, 2024

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Gbessia: des jeunes bloquent la circulation

Ce jeudi 28 septembre la circulation a été bloquée sur l’axe Kipé-Bambeto. Des jeunes du quartier Cité de l’air à Gbéssia se sont servis de résidus de tables, de cailloux, de pneus usés pour ériger des barricades coupant en deux ce tronçon. Et pour cause ?
Ils accusent le chef du quartier d’avoir vendu le terrain de football appelé  » Sans- fils » à des particuliers.
Diallo Mamadou Nassirou, citoyen du quartier a porté la voix des manifestants

« Nous sommes allés au terrain où toute la jeunesse du quartier part pour jouer le football tout le temps et pour s’amuser. On a constaté qu’ils ont fait monter la clôture et les ouvriers sont à l’œuvre » a-t-il expliqué.
Sur le terrain un important dispositif sécuritaire était sur place. Les agents pourchassaient les manifestants à coup de gaz lacrymogènes. Ces derniers repliquaient par jets de pierres. Une débandade totale.
À croire ces manifestants,  ces derniers jours, les jeunes du quartier ont cherché à rencontrer le chef de quartier pour avoir une réponse claire sur la présence des ouvriers sur le site. Mais en vain.
« On l’a rencontré, mais ils ne nous a pas dit réellement qu’est- ce qui se passe sur ce site » déplore ce jeune.
Ces jeunes manifestants demandent aux autorités une seule chose:  l’ouverture immédiate du terrain

 » Sinon, nous n’arrêtons jamais les manifestations ici. Le quartier ne sera pas calme » ménacent-ils.
Un jeune se dit conscient que le terrain est un domaine de l’État. Il estime cependant qu’ils sont dans leur droit de protester
« bien sûr, mais c’est parce qu’on est en Guinée sinon chaque quartier doit avoir un terrain de football, une maison de jeunes,  un centre de santé et un lieu de loisir… Nous sommes déjà passés par la méthode pacifique ces derniers jours. Nous avons pris des pancartes. Nous avons fait le tour du quartier pour dénoncer ça. Mais on n’a pas eu d’issus favorables auprès du chef de quartier. Et c’est le résultat de ça que vous voyez aujourd’hui » dit-il
Jusqu’au moment où nous quittions les lieux aux environs de 18 heures la circulation était bloquée. Seuls quelques motards se hasardaient à emprunter ce trajet. Les chauffeurs de taxis eux rentraient dans les quartiers pour rejoindre leurs destinations respectives.

Par Abdul Karim Barry Pour couleurguinee.com

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