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vendredi, novembre 1, 2024

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Guinée: les aviculteurs se plaignent

Les aviculteurs guinéens ont pris d’assaut la devanture du ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Pour exprimer leurs difficultés liées à l’importation des poussins.

Ces aviculteurs estiment qu’il y a eu blocage pour l’importation des poussins de ponte d’un jour. Ils souhaitent se faire entendre par le ministre.

Le président de l’union des acteurs de la filière avicole guinéenne, Abdoul Ghadiri Conté a expliqué les raisons de leur présence devant le ministère.

« Il y a des démarches qui sont en train d’être menées par un groupe d’individus pour interdire l’importation. Il n’y a pas un arrêté qui a été pris pour stopper cela. Mais, le ministre a ramené la signature des demandes d’autorisation d’importer à son niveau. Mais, jusqu’à présent, il ne les a pas signés. Pour prendre ce genre de décisions, il faut se concerter avec les deux camps. Cela concerne en priorité les fermiers car tout repose sur eux. Que ce soit les importateurs de poussins, les accouveurs, les fabricants d’aliment, et les importateurs d’intrants » note Abdoul Ghadiri Conté.

Les plaignants indiquent qu’il y a des fournisseurs de poussins à travers les couvoirs locaux, Savi Guinée, Sambandé Agro-industrie qui produisent des poussins sur le territoire national en important les œufs à incuber dans les couvoirs.

Le président de l’union des aviculteurs souligne qu’ils subissent des pertes énormes

« Le manque de reproducteurs (poules parentes) sur place, le manque de dispositif pour permettre le transport des œufs à couver (OAC) de l’aéroport aux couvoirs de destination, le retard dans la livraison sont des facteurs qui contribuent à la mise à disposition sur le marché de mauvaise qualité » a déploré Abdoul Ghadiri Conté

Les fermiers disent que ces poussins ne sont pas de bonnes qualités et provoquent des pertes énormes auprès des aviculteurs dont certains ont tout perdu et sont endettés.

Le président Abdoul Ghadiri Conté a témoigné que certains aviculteurs ont perdu assez de choses et qu’ils sont endettés.

Par Fodé Touré pour couleurguinee.com

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