Les matins, avoir des taxis sur le tronçon Cosa Nongo est un casse tête chinois. Et les étudiants qui fréquentent ce trajet pour rallier les universités en font les frais.
Il faut avoir des muscles et de l’énergie pour gagner une place dans un véhicule et de transport en commun et rejoindre les salles de classes à l’heure.
C’est une difficulté que les étudiants ne cessent de marteler depuis le début de la rentrée universitaire 2023-2024.
Il faut s’armer de patience et affronter les bousculades, les piétinement, des disputes pour se tirer d’affaire.
Ousmane Diallo étudiant à l’université Nongo de Conakry ( UNC) décrit son calvaire.
» Lorsque tu as cours à 8h 00 et qu’il te faut aussi faire un grand combat comme si tu étais dans une arène pour avoir une voiture c’est vraiment difficile. En fait, il y a trop d’étudiants pour peu de taxis » s’est-il plaint.
Oury Diallo, chauffeur de taxi, précise que 2000 FG est insuffisant pour un tronçon.
» Pour un aller-retour, on ne gagne que 24.000 FG et quand tu enlèves le prix de l’essence, il ne reste presque plus rien. C’est pour cette raison que la plupart des conducteurs de taxis sont axés sur la route le Prince » a-t-il déploré.
Aminatou Diallo étudiante à l’université Kofi Annan de Guinée, lance un appel à son fondateur, Dr Ousmane Kaba.
» Vu qu’il y a les moyens, le fondateur devrait faire preuve de responsabilité pour enfin nous acheter un bus qui pourra nous transporter entre ce tronçon Cosa.Kaporo. C’est son devoir »
Par Alpha Diallo pour couleurguinée.com