La journée était mouvementée hier à Conakry. En banlieue, l’impact du drame de Kaloum a permis à des citoyens véreux de remonter de façon fulgurante le prix du transport urbain. Une spéculation qui a laissé bouche bée ceux qui circulaient à Conakry.
Pendant ce temps, l’après-midi à Kaloum, les services de la protection civile étaient mobilisés pour essayer de maîtriser l’incendie.
Au dépôt, les forces de défense et de sécurité étaient présents pour le maintien d’ordre. Les flammes déclarées débordaient et continuaient de souffler, dégageant une vague de chaleur. Et les sapeurs-pompiers déployés usaient de toutes leurs forces pour maîtriser l’incendie.
À Kaloum, les rues étaient désertes, à l’exception de quelques taxis-motards, de véhicules privilégiés et des piétons qui circulaient.
Aux pieds des immeubles, des traces de vitres soufflées jonchent la rue.
Il y a eu des dégâts matériels considérables notamment les destructions d’édifices publics, de maisons d’habitations, et de véhicules récupérables.
Sur les lieux, un des agents des sapeurs-pompiers a dit qu’ils déploient tous les moyens dont ils disposent pour maîtriser les flammes.
Et ce mardi, c’est la même spéculation sur les prix par tronçon. Les bonbonna, les taxis motos et d’autres n’ont pas hésité à tripler le prix par trajet. En banlieue, ces pratiques étaient palpables.
Par Fodé Touré pour couleurguinee.com