Sékou Jamal Pendessa, le secrétaire général du Syndicat Professionnel de la Presse de Guinée est à sa cinquième nuit à la Maison Centrale de Coronthie. Une situation qui préoccupe toutes les personnes physiques et morales soucieuses du devenir des médias en République de Guinée.
A la suite de l’Institut International de la Presse ( IPI), de Media Foundation for West Africa, de Reporter Sans Frontières, de l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’homme et autres organisations similaires, le Collectif des avocats en charge de la défense de ce journaliste monte au créneau.
Dans une déclaration rendue publique dans la matinée du 26 janvier, ce collectif dit que détention viole les articles 461 et 462 du code de procédure pénale. Et comment?
« Monsieur Sékou Jamal Pendessa, journaliste et secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée a été placé sous mandat de dépôt le lundi 22 janvier 2024 par monsieur le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn et écroué en prison. Le dossier a été orienté en procédure de flagrant délit pour jugement. Depuis lors, il n’a été ni jugé, ni libéré. Ce, en violation non tolérable des articles 461 et 462 du code de procédure pénale. En application des dispositions de ces articles, le procès devait être immédiatement organisé le lundi 22 janvier ou à la limite le mardi 23 janvier 2024. A défaut, requérir l’ouverture d’une information judiciaire » dit le collectif par la voix de maître Salifou Béavogui.
C’est pourquoi, le collectif demande sa libération
» Ainsi, pour violation des formes et délais prescrit par la loi, le collectif exige la libération pure et simple de Monsieur Sékou Jamal Pendessa. »
Par Djibril Timbo Barry pour couleurguinee.com
