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Sonfonia: des zones d’ombre dans l’accident qui a ôté la vie à un exploitant de bonbonna

Dans la nuit du jeudi au vendredi, Boubacar Diallo, la quarantaine, marié et père de trois enfants, originaire de la Préfecture de Mamou, exploitant d’un des taxis tricycles, communément appelés  » Bonbonna » qui circulent à Conakry, a trouvé la mort dans des conditions confuses après avoir eu un accident de la circulation dans la haute banlieue de Conakry.

La première hypothèse privilégie la thèse d’un accident de la circulation. Une collision, semble-t-il, entre son engin et une moto conduite et occupée par des adolescents.

Selon des explications de témoins oculaires du drame, Boubacar Diallo aux commandes de son tricycle, remontait la colline en direction du rond point de la T7 lorsqu’il a rencontré la moto conduite par un garçon qui supportait ses collègues.

Le choc aurait été lourd de conséquence parce que le conducteur de la moto a eu un traumatisme crânien.

Le commissaire adjoint du Commissariat Central de Sonfonia confirme que l’accident a eu lieu à la T7, précisément à la transversale opposée qui ouvre sur le quartier Samatra vers la casse. Et pourquoi alors, c’est derrière l’usine de thé au quartier Sonfonia que le corps de Boubacar a été retrouvé?

Des jeunes qui se disent témoins de la scène soutiennent que feu Boubacar Diallo a survécu à l’accident. Mais, qu’il a été extirpé de son « bonbonna » accidenté, par deux individus identifiés comme étant les deux autres occupants de la moto accidentée.

Mécontents du traumatisme subi par leur ami, ils auraient transporté Boubacar Diallo derrière l’usine de thé pour lui administrer des coups mortels. Ils auraient abandonné le corps sur place.

Toujours selon les témoins, la Croix Rouge est arrivée là pour récupérer le corps

La moto TVS et le Bombonna ont été déposés à un parc automobile. Le commissariat central de Sonfonia promet de mener des enquêtes pour comprendre ce qui s’est réellement passé.

Feu Boubacar Diallo, originaire de la sous Préfecture de Poredaka, dans la Préfecture de Mamou vendait des kits de téléphone. Il fixait des anti casses de téléphone. Il tenait là aussi son petit commerce qui lui permet de subvenir à ses besoins. En addition, il faisait les nuits de taxi moto sur l’axe Sonfonia. Tout cela, pour pouvoir arrondir les angles. Il repose pour l’éternité au cimetière de Soloprimo, le quartier où il habitait.

Feu Boubacar Diallo est décrit par ceux qui l’ont connu et pratiqué comme un homme pieux, respectueux et battant. Paix à son âme.

Par Abou Bakr pour couleurguinee.com

 

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