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jeudi, septembre 19, 2024

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Pêche artisanale : la saison des pluies paralyse la production

Le ministère de la Pêche et de l’économie numérique a annoncé que le repos biologique qui a débuté le 1er juillet prendra fin le 31 août. Durant cette période, il est interdit à la pêche industrielle de pêcher. C’est pour favoriser un environnement maritime bon pour la régénération halieutique, favorable en d’autres termes, la reproduction des poissons.

Les autorités en charge de la pêche disent avoir bien préparé ce repos biologique. Des quantités importantes de poissons congelés sont gardées pour couvrir, pendant cette période les besoins des citoyens en poissons.

La pêche artisanale n’est pas concernée par les restrictions dûes au repos biologique. C’est elle qui va alimenter les citoyens en poissons frais pendant cette période. Mais, les pêcheurs de cette filière ne tarissent pas de plaintes

Au port de pêche de Bonfi, ces pêcheurs sont actifs. Les grandes pluies, les vents qui soufflent en haute mer et les vagues qu’ils génèrent paralysent actuellement la pêche artisanale.  En temps normal, une barque revient de la mer avec 15 à 20 casiers de poissons. Mais, durant cette saison, c’est à peine s’ils reviennent avec 5 casiers.

Et pour arrondir les angles, les pêcheurs sont obligés d’augmenter le prix du poissons. Aboubacar Sylla un des pêcheurs.

« Il pleut abondamment. Notre difficulté majeure c’est le vent. Parce qu’on ne peut pas pêcher avec  ces conditions météorologiques. Avant, on pouvait avoir plus de 50 casiers de poissons. Mais, maintenant, c’est à peine si on a 5 casiers » a fait savoir Aboubacar Sylla

Les vendeuses obligés d’acheter plus cher le poisson font la spéculation aussi. Pour avoir un peu disent elles.

Mariama Camara dit qu’elle paie cher le kilo de poisson.

« Parfois, nous payons le kilo de poisson  à 35.000. Et nous les revendons à 37.000 fg. Juste pour avoir 2000 fg.
Avant, on prenait les poissons avec  les pêcheurs à 20.000 voire 25.000 » souligne Mariama Camara

Les acteurs de la filière que nous avons rencontrés : pêcheurs, mareyeurs, armateurs, vendeuses, chacun dans son secteur se plaint.

Par Fodé Touré pour couleurguinee.com

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