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vendredi, novembre 22, 2024

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Guinée : un rapport accablant sur les conditions de detentions des mineurs

Le bureau pays du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme a procédé hier à la présentation du rapport sur la situation des jeunes mineurs détenus dans les prisons guinéennes. C’était à une conférence de presse,  ce merc à Taouyahhttps://fr.m.wikipedia.org/wiki/Taouyah au siège du bureau.

Le représentant résident a annoncé qu’ils ont visité 13 établissements pénitentiaires dont huit surpeuplés. Les conditions de vie n’y étaient pas favorables dit-il. Ce présent rapport présente les principales préoccupations en matière de droits de l’homme de liées aux conditions de détention et de traitement de ces mineurs privés de leur liberté soutient -il
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« Le bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme en Guinée a effectué 447 entretiens individuels avec les mineurs privés de libertés dans les prisons, dont 240 garçons et 7 filles, 13 entretiens individuels avec les responsables des 13 établissements pénitentiaires, 11 magistrats, dont 10 juges d’enfants dans les tribunaux de première instance, mais aussi avec le président du tribunal pour enfants de Conakry.», a t-il dit

Aimé Kakolo Ntumba décline les statistiques des détenus dans les maisons carcérales après avoir effectué des visites.

« En termes de conditions physiques de détention, en faisant une comparaison de mai 2022 à septembre 2023, en termes de population carcérale, il y a eu au moins une augmentation d’au moins 617 détenus. En mars 2022, on avait au moins 4900 détenus. Tandis que lorsqu’on est arrivé en septembre 2023, on était à 5517 détenus, dont 274 mineurs, parmi eux 211 prévenus et 63 condamnés. Parmi ces 274, on avait répertorié au moins 13 filles, dont 9 prévenus et 4 condamnés. En évoluant jusqu’en juin 2024, le nombre de détenus a augmenté à 5839 détenus, soit une augmentation de 322 détenus à ce niveau. Cependant, en ce qui concerne les enfants, le nombre total est de 218 détenus, dont 21 condamnés. De cela, on a répertorié au moins 10 filles, dont 9 prévenues et 1 condamné », a indiqué le représentant du bureau de HCDH en Guinée avant de poursuivre

Et de poursuivre

« La séparation entre les détenus mineurs et adultes n’est pas totalement assurée dans les 13 établissements pénitentiaires visités, et c’est en violation de normes internationales relatives aux droits de l’enfant. Sur les 13 établissements pénitentiaires visités, seule la maison centrale de Conakry dispose d’un quartier pour mineurs qui, dans le fait, accueille également les adultes » a-t-il poursuivi.

Le bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme dit avoir constaté d’autres dysfonctionnements. Il parle entre autres, du problème d’accès à une alimentation adéquate et à l’eau potable, le problème d’accès aux soins de santé, le problème d’accès à l’éducation et à la formation professionnelle.

Dans son rapport, le HCDH n’a pas manqué de rappeler que les enfants en conflit avec la loi pour les infractions criminelles peuvent être détenus pendant plusieurs années avant d’être jugés, alors que le délai de détention provisoire en matière correctionnelle est de deux mois et en matière criminelle de quatre mois renouvelables une fois.

Par Fodé Touré pour couleurguinee

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