Les épreuves du concours d’entrée dans les écoles techniques et professionnelles ont été lancées ce jeudi 26 septembre 2024, à l’Ecole Nationale des Arts et Métiers (ENAM) située au quartier Coléah, dans la Commune de Matam.
La cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence de Général Amara Camara, Ministre Secrétaire Général à la présidence de la République. Après le lancement, il a invité les candidats à faire preuve de sérénité durant ces journées.
« Le Général Mamadi Doumbouya continue d’œuvrer pour mettre en avant le programme du système éducatif, mais aussi les étudiants qui font la formation au compte de l’enseignement technique et professionnel. Il veut que ces étudiants bénéficient d’une formation solide.Pour preuve, lorsque les véhicules du gouvernement ont été vendus aux enchères, le montant perçu a été investi dans la formation professionnelle » a fait savoir le Général Amara camara
Les candidats de la session 2025-2026, concourent cette fois-ci sur des tablettes. Une révolution technologique initiée par Aminata Kaba, la Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.
Mamoudou Condé, conseiller principal de la ministre, revient sur les raisons qui les ont poussé à initier le processus de digitalisation au concours d’examen.
« Ce qui est important à savoir c’est ce qui est promis par le CNRD est que la transparence soit de mise. Mais aussi que l’inclusion et l’égalité des chances aussi soit de mise. Seul le digital pourrait nous aider à faciliter ça, et la rapidité dans le traitement des résultats. On est rassuré à 90%, vu que c’est la technologie, on ne peut pas certifier tout, même dans les pays les plus avancés les soucis peuvent advenir, mais le travail a été fait avec tout le service impliqué dans les questions de digitalisation, et les services impliqués dans la question des données en Guinée. Donc ce n’est pas seulement le ministère de l’enseignement technique qui a travaillé, nous avons même travaillé avec ceux du département de l’enseignement pré-universitaire pour dire combien de fois on peut travailler en synergie et coordonner l’activité d’un sectoriel qui a été fait pour maximiser les chances de réussite de ce processus. Nous piochons dans un bassin. C’est de vérifier que vous avez le niveau de ce bassin. C’est pas de vérifier que vous savez faire de l’électricité. C’est à la sortie qu’on apprécie ça. Donc la science des examens autorise qu’on utilise le numérique pour la rentrée en terme de concours et c’est le niveau terminal qui est vérifié » a indiqué Mamoudou Condé
Hamidou Diallo, le Directeur national du numérique de l’enseignement technique a rassuré que toutes les dispositions sont prises pour la réussite de ces examens dont les épreuves se déroulent sur les tablettes.
« Nous avons mis en place un système avec nos partenaires de l’INS, avec lesquels on a travaillé pour développer l’application. Aujourd’hui, on a deux facteurs de sécurité pour que les apprenants puissent accéder à
leurs informations et au PV. On a le PV et l’INA, l’identifiant national de l’apprenant.
Donc, si l’une des informations n’est pas correcte, ça veut dire que l’apprenant ne peut pas se connecter.
Une fois que l’apprenant s’est connecté avec ses identifiants, qu’il vérifie ses informations, à partir de là, il y a le sujet qui se charge. », a expliqué Hamidou Diallo
Le directeur national du numérique a souligné qu’il y a une synchronisation avec le serveur. Il dit qu’à partir du moment où les sujets sont chargés, l’apprenant peut travailler hors connexion. Lorsque les candidats finissent de répondre à une série de 32 questions, dit-il avant de poursuivre :
« La tablette va se connecter automatiquement pour synchroniser avec le serveur pour que les réponses puissent être envoyées au serveur. Sachant que les notes sont déjà pré-paramétrées par rapport aux questions et aux réponses que l’apprenant va donner, une fois que cela est parti dans le serveur, nous avons automatiquement les résultats dans les heures qui suivent. Par rapport au bug, on a mis en place aussi un système pour éviter des problèmes de connexion Internet » a-t-il expliqué.
Sékou 2 Camara, chef service d’examen et concours scolaire a mentionné que deux centres sont retenus pour passer le concours d’examen.
Et il ajoute : « le centre de l’ANSAC et le centre de l’ENAM, es deux centres vont recevoir uniquement les options de BTS( Brevet de technicien supérieur) Cette première innovation au niveau de l’enseignement technique prônée par madame la ministre a bien démarré. Et nous continuerons sur cette lancée, dans les années à venir pour que nos apprenants soient dans le monde numérique maintenant. Nous sommes à 10 milles 9 cents quatre-vingt 10980 candidats inscrits pour le concours d’entrée cette année dans nos institutions d’enseignement technique et de la formation professionnelle publique. Il y a une différence avec les années précédentes, parce cette année avec l’innovation de madame la ministre il y’a l’approche par compétence APC qui est recrutée. » a dit le chef service d’examen
Par Fodé Touré pour couleurguinee