Procès de Aliou Bah: le substitut du procureur a requis deux ans de prison ferme
Mohamed Bangoura, le substitut du procureur du Tribunal de Première Instance de Kaloum a requis deux ans d’emprisonnement ferme pour Aliou Bah, président du Parti MODE pour des faits qualifiés d’offense au chef de l’Etat.
À l’entame de l’audience, Ousmane Sylla, le juge du Tribunal de Première Instance de Kaloum a ordonné aux représentants de la partie civile d’entamer les réquisitions et les plaidoiries.
Prenant la parole devant le juge, les représentants de la partie civile affirment que Aliou Bah, président du parti MODEL a tenu des propos disent-ils vexatoires et offensants à l’endroit du chef de l’Etat. Des propos tenus, selon eux, lors des assemblées générales du parti au siège. Ils soulignent que cette attitude doit être condamnée selon les dispositions de la loi pénale.
Mohamed Bangoura, le substitut du procureur du TPI de Kaloum a pris la parole pour compléter les propos de ses collègues dans cette affaire.
Il a dit que les propos de Aliou Bah visualisés sont analysés. Il a tout de même souligné qu’il est fautif de ce qu’on lui reproche.
Il a fait savoir que les débats tenus lors de l’audience précédente les ont permis de mieux comprendre certains d’éléments
Il est revenu sur les propos de Aliou Bah qui disait que la sécurité des citoyens dépend de la responsabilité de l’Etat.
Mohamed Bangoura a requis 2 ans d’emprisonnement au regard des faits qui lui sont reprochés. Il estime que Aliou Bah doit écopé de cette sanction .
Le Juge du Tribunal de première Instance de Kaloum a écouté la partie civile. Il a ensuite dit d’observer une 5minutes de pause pour permettre à la défense de préparer ses ripostes.
L’un des avocats de Aliou Bah, en prenant la parole s’interroge si l’on peut interdire à un chien d’aboyer. Il a dit que de la même façon on ne peut interdire à un homme politique de se prononcer sur la gestion de la transition qui doit prendre fin à une période dont la date est connue de tous. Toutefois, il a affirmé que ces vidéos diffusées ne mentionnent ou ne référence nullement d’offense au chef de l’Etat. Il a dit que le ministère public n’a pas fourni de preuve jusque-là dans ce sens.
Par Fodé Touré pour couleurguinee
Fodé Toure, pour couleurguinée