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jeudi, mars 28, 2024

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Mamou : Le Maire ne garde pas de bons souvenirs du Préfet sortant !

Chargé des cours de Mathématiques à la retraite, El Hadj Ahmed Tidiane Diallo Maire de la Commune Urbaine de Mamou dit avoir posé des actes en trois ans même si certains jugent son bilan mitigé. Ce maire se félicite du changement opéré au sommet de l’Etat. Il met en garde le Colonel Mamady Doumbouya contre ce qu’il appelle les pyromanes. Ceux qui, soutient-il, sont spécialistes du renversement de vestes.

Il rappelle que la Guinée a  eu son indépendance à deux reprises. Le 2 octobre 1958 et le 5 septembre 2021. « Evitons les erreurs du passé » dira-t-il.

Ce Maire dit avoir bâti des écoles, des postes de santé, des forages et grâce aux camions donnés par Feu le Président Lansana Conte «  Mamou ville propre » n’est pas un slogan précise le maire.

Un autre conseiller dit déplorer la mésentente entre le maire et le préfet sortant Mory Diallo qu’il accuse d’avoir mis les bâtons dans les roues de l’équipe du maire. Cela a provoqué un blocus du développement de Mamou.

Le maire accuse le préfet sortant d’avoir emprisonné six maires ruraux de Mamou, de s’être accaparé des compétences léguées à la mairie. Il menaçait le maire de remplacer l’équipe par une délégation spéciale Une information confirmée par le préfet sortant lors de la passation de service avec le militaire nommé par la junte dit-il.

De justesse, on a frôlé l’installation d’une délégation spéciale soutient El Hadj Ahmed Tidiane qui lance un appel pressant aux nouvelles autorités du pays auxquels il demande de penser à la subvention des communes, doter aux élus locaux de véhicules de service, créer des conditions de transparence pour éviter aux Guinéens de retomber dans les erreurs du passé.

Nous avons joint ce mercredi le Préfet mis en cause. Il n’a pas voulu épiloguer là-dessous. Il a été court dans sa réponse.
« Ce que le maire a dit, c’est une accusation. C’est le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation qui est habilité à installer une délégation spéciale. Ce n’est pas moi. A l’instant,  nous on nous traite de tous les noms d’oiseaux  .Nous sommes la cible » conclut  l’ancien préfet

Par Bachir Baldé à Mamou pour couleurguinee.com

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