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mardi, avril 23, 2024

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Conakry: coucou, revoila le bulldozer casseur

Les femmes vendeuses de condiments et autres objets divers qui obstruaient la circulation en bordure de route sur le tronçon Enco 5 – Sangoya précisément à quelques mètres du rond-point Cité ont été déplacées le lundi 11 octobre.
C’est la matérialisation de la décision de la nouvelle gouverneur de Conakry Général M’mahawa Touré qui ordonne la libération des encombrants physiques de la capitale.

Le mardi dernier, nous nous sommes rendus sur les lieux. Nous avons constaté que la voie était libre et qu’il n’y avait pas le bouchon habituel constaté aux heures de pointe. Des usagers de ce tronçon et détenteurs de places sur cette partie se réjouissent de cette libération de cet espace par les vendeurs.

« Le fait qu’ils ont déguerpi les gens ici c’est très bon. Parce que aujourd’hui il n’ y a aucun embouteillage ici. Les véhicules passent normalement. Même si les camions sont gardé ici ça n’empêche pas les autres usagers de passer. Mais, si les camions sont garés ici, les taxis aussi et les femmes investissent la route forcément il y aura un blocus » soutient Ibrahima Sylla.
Ce chauffeur de taxi craint cependant que la décision de la gouverneur ne soit un feu de paille.
« Mais, difficilement cela peut continuer à marcher de la sorte car demain c’est les autorités du marché qui vont commencer à prendre de l’argent avec ces vendeuses pour les installer à nouveau en bordure de route. Rien ne crée les embouteillages ici, sauf ça.» voit-il.
Kerfala Soumah, piéton, lui, pense avoir la solution pour corriger les personnes qui tenteraient d’outrepasser la décision de la gouverneur.
« Les agents de la CMIS qui sont là à Enco 5, je les conseille de ramasser et de confisquer tout produit qu’ils trouveront au bord de la route. S’ils font ça une fois, deux fois sans rendre ces marchandises aux propriétaires, les autres vont s’inspirer et ne vont pas commettre la même chose » estime-t-il.
Boubacar Diallo a sa place justement à cet endroit. Il a exprimé son sentiment de voir ces femmes quitter les lieux
« Nous détenteurs de place ici nous sommes très contents de voir que cet espace est libre. Parce que si les femmes sont assises au bord de la route ici ça empêche même les clients de voir notre marchandise. Et même s’ils voient l’accès est difficile pour eux » explique ce vendeur de chaussures qui invite les autorités communales à aller jusqu’au bout de la décision.
Comme ces intervenants, plusieurs autres Guinéens ont salué cette décision de la gouverneur de Conakry.
                  Par Abdul Karim Barry Pour couleurguinee.com

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