Le Remigui inquiet à propos des violences qui s’exercent sur les journalistes a rendu publique la déclaration ci-dessous.
Réseau des Médias sur Internet en Guinée (REMIGUI
Déclaration N°10
Le Réseau des Médias sur Internet en Guinée (REMIGUI), constate avec regret la recrudescence des violences physiques dont sont victimes des journalistes dans l’exercice de leur métier.
Le progrès enregistré par la Guinée dans le dernier rapport mondial de la liberté de la presse fait par Reporters Sans frontières, a constitué un réel motif d’espoir chez les professionnelles de presse. Mais cet espoir pourrait être perdu si des dispositions idoines ne sont pas prises pour faire cesser les violences physiques exercées contre des journalistes à l’occasion des évènements en cours depuis l’interpellation de trois leaders du Front national pour la défense de la constitution (FNDC).
Attaché à son rôle d’acteur majeur de la promotion de la liberté de la presse en Guinée, le REMIGUI rappelle :
Aux autorités à tous les niveaux et aux agents des forces de sécurité, qu’ils ont l’obligation CONSTITUTIONNELLE d’œuvrer pour la liberté de la presse en assurant notamment la sécurité des journalistes lors des manifestations.
Aux manifestants, qu’ils ne doivent pas prendre un journaliste pour cible ou l’empêcher de faire son travail. Le reporter n’est ni un allié ni un adversaire. Il assure un travail impartial d’utilité publique afin notamment d’aider chaque partie à pouvoir exprimer son opinion et permettre la jouissance des citoyens de leur droit à l’information.
Aux leaders politiques et sociaux, de sensibiliser leurs militants et partisans sur la nécessité de faciliter le travail des journalistes et la gravité de s’attaquer à eux ou à leurs instruments de travail.
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Déclaration agression des jorunalistes - Copie