A Gomboyah, un quartier relevant de la Préfecture de Coyah, un exploitant de taxis moto a vécu la pire mésaventure de sa vie.
Messi, comme on l’appelle affectueusement, pour son attachement certainement à la star argentine de football, est un maçon de profession. Mais, il est aussi exploitant de taxi moto.
Du haut de sa quarantaine, il a consommé un premier divorce. Il s’est remarié à une fille de son village, il y a deux ans.
C’est un couple apparemment merveilleux sous la bénédiction duquel vit un enfant d’un an.
Le jeudi dernier, la femme de Messi lui demande de la déposer chez sa sœur à Bentourayah pour un séjour de trois jours. Son mari ne s’oppose pas, surtout qu’il y a longtemps qu’elle ne s’y rendait plus.
Il l’a dépose avec son enfant et revient continuer son travail. Comme étant un taxi motard ayant beaucoup d’ audiences pour sa ponctualité, sa tenue propre, il est trop sollicite.
C’est ainsi que le vendredi soir, un sieur qui fait partie de ses nombreux clients « VIP » l’a appelé au téléphone et lui a parlé en ces termes
» Messi, vient samedi matin à 6 heures pour me déposer une maîtresse mariée ».
Comme à ses habitudes, il se présente au domicile de son client à Fassia à 6heures, avant même la prière de l’aube avec une tête bien casquée. Sans qu’il n’y prête attention dans un premier temps, c’était sa femme qui était la passagère. Son grand paye le transport.
De son lieu d’embarquement à Fassia, nous avons traversé Gomboyah jusqu’à Bentourayah. Exactement au domicile de ma belle-sœur. Elle descend avec précipitation pour rentrer, c’est en ce moment, j’ai ajusté mon casque et j’ai reconnu ma femme de dos. Je l’appelle par son nom, je ne rêvais pas. J’ai d’abord demandé, si c’est bien elle ? Avant de répondre, je me suis mis à la bastonner. Cris et pleure alertent la famille de la belle-sœur » explique-t-il.
Le taxi motard s’attaque à sa belle-sœur pour complicité d’adultère, mais, celle-ci explique qu’elle n’était pas au courant.
» Nous avons tous été trompés. Elle a répondu à un appel faisant croire que c’était toi. Elle me dit que tu lui a demandé de venir incessamment, comme l’enfant dormait et qu’elle arrive. Un instant après, elle me dit qu’elle revient le matin » dit cette femme.
Le mari déstabilisé moralement, demande à sa femme très malmenée de rester là-bas en attendant son évacuation au village. De retour au parque de taxis moto, des conseils de ses collègues fusaient de partout,
» Allons l’agresser à son domicile » martelaient certains. » Allons porter plainte » enchaînent d’autres.
Un troisième groupe exigeait un renvoi pur et simple de la femme
Avec ces palettes de propositions, il ne reste plus à ce mari déçu que prendre la bonne décision.
Par Kolenké Hassane pour couleurguinee.com
