Ce lundi 20 février, des belles de nuits nous ont décrit la crise financière qui les assaillent actuellement en Guinée. Crise due, selon elles, à la rareté des clients dans les maisons de passes situées au quartier Kagbelen précisément au lieu appelé » Cebalayah » dans le jargon des initiés.
Une de ces belles de nuit qui a voulu partager cette soirée en notre compagnie s’est confiée à nous sous l’anonymat.
» Actuellement, le pays est vraiment dur. Les années precedentes, nous avions plus de clients que maintenant. On travaillait 24h sur 24. Tellement qu’il y avait des clients, il fallait limiter les horaires de travail afin que tous les clients soient servis. Mais, hélas, actuellement, nous passons des heures et des journées sans même avoir un client. Avant, ce sont les clients qui venaient vers nous mais aujourd’hui, c’est nous qui partons vers les clients. Si ça continue ainsi , ce n’est pas du tout bon pour nous car nous serons en manque d’argents pour subvenir à nos besoins » s’est- elle plaint !
Pour finir, elle nous a fait savoir qu’elle n’a pas du tout le complexe de pratiquer ce travail
» Apres tout, c’est un choix. C’est un travail ! Je préfère me prostituer que d’aller tuer ou voler pour avoir de l’argent » martèle-t-elle.
Par le fouineur noctambule Alpha Diallo pour couleurguinee.com