Fatoumata Barry, jeune dame qui se dit victime de viol le 28 septembre 2009 au stade du 28 septembre a décidé, contrairement aux autres dames,de témoigner à visage découvert.
Elle a utilisé des mots forts pour décrire ce dont elle a été victime ce jour.
Elle était, dit-elle, au stade. Dans un premier temps, l’atmosphère était teintée d’ambiance, se souvient-elle, jusqu’au moment où les bérets rouges sont rentrés au stade.
» Qui vous a dit de venir ici. On m’a giflée » a-t-elle entonné pour commencer. Et de poursuivre.
» Moi, des hommes en tenue, les visages cachés m’ont attrapée. Ils ont fait rentrer leur main dans mon maillot, ils ont déchiré mon slip. Après, ils m’ont jeté à terre. Ils m’ont frappée avec le bâton » explique-t-elle.
Et elle continue sa narration
» C’est ainsi qu’ils m’ont violée. Un a pris un petit bâton, il a fait rentrer dans mon sexe. Après, comme j’étais en règle, ils m’ont prise par derrière. J’étais blessée, je saignais » .
Elle soutient que c’est Dieu qui l’a sauvée ce jour là. C’est quand Toumba est venu, il a dit aux assaillants d’arrêter » pourquoi vous faites ça. Pourquoi ».
Elle dit que Toumba a sauvé la vie des gens et a évité une guerre civile, en sauvant les leaders politiques dont Cellou Dalein Diallo
Fatoumata Barry dit avoir vu Marcel Guilavogui au stade.
» Il a frappé. Il a tiré. Il a fait n’importe quoi. Il a participé au massacre. Il avait un bâton, il nous tapait à la tribunal » charge-telle Marcel Guilavogui.
L’ audience se poursuit.
Par couleurguinee.com