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mercredi, novembre 27, 2024

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Hôpital Donka : ils ne mendient pas parce qu’ils sont maudits

Ce mardi 21 mars, nous nous sommes rendus aux alentours de l’hôpital Donka où nous avons constaté le calvaire qu’endurent les sans abris qui s’exposent à des dangers inombrables

Composés de handicapés, de non voyants, d’unijambistes et autres, ces personnes dites  » vulnérables » quemandent sous un soleil de plomb.

Il y a dans le groupe des albinos exposés, à coup sûr, aux maladies de la peau.

Ousmane Kaba unijambiste depuis plus de 5 ans, assis sur un fauteuil roulant nous a expliqué comment s’est-il retrouvé dans la rue.

 » J’ai eu un accident de moto à l’âge de 12 ans. J’ai perdu une jambe. Je ne pouvais bouger. Ils m’ont amputé. J’ai perdu mes parents à l’âge de 5 ans . Lorsque j’ai perdu ma jambe, toute ma famille m’a abandonné… tout ça parce que mes parents biologiques sont morts  » a-t-il declaré les larmes aux yeux !

Et il ajoute

 » Ainsi , je n’ai pas eu où rester. J’ai trouvé comme solution venir m’asseoir dans les rues pour mendier. Ici, au moins, j’aurai de quoi manger  » a-t-il fait savoir .

Hawa Sylla, femme veuve ayant plus de 5 enfants vivants, tous dans la rue relate son histoire tragique.

 » Mon mari est mort d’un cancer de poumon. Il est parti très tôt et nous sommes restés tout seul. Ma belle-famille nous a chassés de la maison .
Je n’ai pas de quoi nourrir mes cinq enfants c’est pourquoi je suis là en train de mendier pour aider mes enfants à avoir de quoi vivre. Je demande à l’État de nous venir en aide. Chaque jour, les membres du gouvernement passent sur cette route mais ils ne nous regardent pas du tout . Ils doivent nous aider ! » Insiste-t-elle.

Par Alpha Diallo pour couleurguinee.com

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