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vendredi, septembre 20, 2024

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Conakry : Colonel Claude Pivi est effectivement à la Maison centrale de Coronthie

Fallou Doumbouya, le Procureur général de la Cour d’Appel de Conakry a communiqué ce jeudi 19 septembre sur le retour à la Maison centrale de Coronthie de Colonel Claude Pivi. Il a indiqué qu’il s’est assuré que des dispositions ont été de mise pour assurer sa sécurité et aussi pour empêcher désormais toute action de nature à favoriser de nouvelles évasions. Il a aussi déclaré que des actions sont en cours pour retrouver le fils de Colonel Pivi, toujours en cavale. Et que celui qui était à côté de lui était celui qui l’a hébergé au Liberia. Au journal de 20h30 de la télévision nationale, Colonel Claude Pivi a fait une brève apparition. Il a expliqué que lorsqu’il s’est évadé de la Maison centrale le 4 novembre, il s’est rendu à son village en Guinée forestière. C’est de la qu’il a traversé la frontière pour rallier le Liberia

Peu avant,  Colonel Aly Camara, procureur militaire du tribunal militaire permanent de Conakry avait coupé court les rumeurs sur ce dossier judiciaire

« Claude Pivi a été arrêté et déféré à la maison centrale de Coronthie pour purger sa peine » a-t-il fait savoir

Colonel Claude Pivi est apparu amaigri à la télévision nationale. Complètement différent de Coplan à ses moments de gloire.

Quelle est la procédure d’extradition qui a prévalu pour le retour de Claude Pivi en Guinée?
Un juriste qui requiert l’anonymat dit que c’est le Statut de Rome qui a été mis en branle.

« Lorsque nous faisons recours au Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale, cette convention s’applique à toute personne sans distinction qu’elle soit d’origine guinéenne, sénégalaise, malienne lorsqu’elle est jugée pour des faits qualifiés de crime contre l’humanité, elle doit être jugée sur le territoire étranger ou extradée dans son pays d’origine » dit le juriste
Blaise Pascal, un des enseignants chercheurs dans les Facultés de Droits à Conakry a dit que cette procédure d’extradition peut être fondée sur des considérations conventionnelles d’ordre juridique.

« il faut absolument qu’il réponde de ses actes. Sa tentative de se soustraire de ses responsabilités face aux crimes a échoué. Quelqu’un qui est condamné pour crimes contre l’humanité, sa place ce n’est pas en cavale, mais en prison » a dégainé pour sa part Me Souleymane DS Bah, chef du pool des avocats de la partie civile lors du procès du massacre du 28 septembre 2024.

Par Fodé Touré pour couleurguinee.com

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